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Des grandes lignes de l’exposé présenté par M. Mezouar, il ressort que la masse salariale au Maroc a retrouvé le même niveau d’avant le départ volontaire, estimée à 100 milliards de DH.
Les prix de certains produits pourraient s’inscrire à la hausse dont les bonbonnes de gaz en raison de la réduction du budget de la Caisse de compensation qui sera de 14 milliards de DH, alors qu’il était au moment de la crise de 40 milliards de DH.
Des réformes fiscales sont également prévues par le projet de loi de Finances de 2010. Une commission gouvernementale, à caractère politique, pourrait être chargée de discuter de ces réformes en prenant en considération la situation des couches sociales qui seront touchées par ces mesures.
Concernant le nombre de postes d’emploi à créer à l’horizon 2010, le projet de loi de Finances l’a fixé à 10 mille annuellement, tout en prenant une batterie de mesures pour le redéploiement des fonctionnaires.
Selon le projet de loi de finances de 2010, le taux de croissance devra s’établir entre 5% et 5,7% dans un contexte non inflationniste grâce à la dynamique de la demande intérieure et aux résultats positifs de la campagne agricole, a indiqué M. Mezouar.
S’agissant des échanges commerciaux, il a précisé que les indicateurs des secteurs liés à la demande extérieure ont enregistré un recul à cause de la crise internationale, soulignant cependant que les récentes statistiques révèlent une atténuation des répercussions négatives de la crise sur les secteurs touchés.
M. Mezouar a également proposé la prorogation jusqu’à l’année prochaine des mesures prises par le gouvernement qui ont limité et réduit l’impact de la crise financière internationale.
Le taux de croissance prévu sera de 3,2% avec une croissance de 4,1 % du PIB non agricole et un baril de pétrole de 70 dollars, alors que le taux d’inflation devrait atteindre 2,5%, ce que les prévisions ont révélé dans le projet de loi de finances de l’année prochaine..
Le projet de loi de finances s’assigne plusieurs objectifs notamment la gestion de la crise afin de limiter son impact sur l’économie nationale, l’appui des politiques, le renforcement des politiques régionales et le poursuivi des chantiers d’aménagement urbain en vue de réaliser un développement régional équilibré.
Il ambitionne également de soutenir les secteurs touchés afin de préserver l’emploi et les capacités de production et d’exportation, en traitant en priorité le déficit de la balance des paiements.
Le projet vise enfin à assurer les équilibres macroéconomiques et limiter le déficit budgétaire afin de maîtriser l’endettement.
Les débats sur ce projet se poursuivront afin de parvenir à la dernière mouture de la loi de Finances 2010 qui sera présentée en octobre.