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Or, il y a lieu de relever, au grand dam de bon nombre de personnes, des phénomènes assez déplorables qui surgissent chaque été, à commencer, bien évidemment, par une catégorie qui s’approprie les parkings, sans omettre les loueurs de parasols, dont certains s’appliquent, sans se soucier du confort des estivants, à dresser un pseudo-modèle de tente» soit-dit «un parasol à drap», leur empêchant par là même une vue panoramique du lieu.
Pour passer une journée à la plage à Casablanca, les estivants sont contraints de payer le prix fort : le parking en premier. Le réseau de gardiens de voitures exige aux riverains de casquer une somme allant de 10 jusqu’à 50 dhs pour un stationnement en s’appropriant illégalement des parkings ou des allées entre les habitations. Un calvaire vécu par la majorité des gens, qui se plaignent de plus en plus de comportements agressifs de quelques gardiens qu'ils refusent de payer. Ces comportements coléreux sont si fréquents qu'ils irritent les citoyens.
Une fois à la plage, l’accueil est désenchantant. Les estivants sont harcelés par des loueurs improvisés de parasols qui dominent et occupent arbitrairement les lieux sans aucune autorisation et qui exigent «indirectement» à ces derniers de payer pour bronzer la somme de la location qui varie souvent entre 20 et 50 dhs .
Les petites misères ne s’arrêtent pas, hélas, à ce stade, puisque l’estivant aura droit à un décor qu’il ne peut en aucun cas apprécier. Allongé sur sa serviette ou assis sur sa chaise, ce n’est pas la mer qu’il pourra voir mais un désolant alignement de tentes sommairement confectionnées à partir de draps et pinces à linge implantées côte à côte sur la plage. Une pratique des plus agaçantes devant cesser, et le plus tôt sera le mieux, car il y va de l’image de la ville. Malheureusement, ces tentes de fortune deviennent de plus en plus en vogue chez certaines familles, à l’instar de certains groupes de jeunes qui recourent à ces petites caches pour consommer des produits illicites, se croyant loin des regards des autres et des autorités.
Ces pratiques informelles durent et perdurent chaque année et chaque été face aux moyens rudimentaires déployés par les autorités concernées. La plage de Casablanca a fait l’objet récemment d’une grande campagne visant à mettre un terme à ces activités illégales. Sauf que le résultat escompté n’a pas suivi, puisque ces agissements ont repris de plus belle, du moins avec la même cadence. Les contrôles au quotidien doivent être de nouveau de mise en vue d’éradiquer ces pratiques malsaines et donner un coup de fraîcheur à nos plages.
Manal Rmili (Stagiaire)