Un sursaut d'orgueil signé Karim Benzema! Buteur d'un coup de tête, l'attaquant français a permis au Real Madrid de chasser ses doutes dimanche contre Séville (1-0) et de rejoindre l'Athletic Bilbao en tête du Championnat d'Espagne, estompant l'échec européen subi mercredi à Paris (3-0).
Au stade Sanchez-Pizjuan, Benzema a repris de la tête un centre de Dani Carvajal qu'il a déposé sous la barre (64e) pour décanter un match intense et équilibré. C'est son cinquième but en cinq journées de Liga, dont il est le co-meilleur buteur avec Gerard Moreno (Villarreal).
Tout n'a pas été parfait mais le Real, qui risquait la crise en cas de nouvelle contre-performance, peut reprendre confiance: ce succès de prestige permet à la "Maison blanche" de tourner la page après la déroute subie cette semaine face au PSG, pire revers de Zinédine Zidane comme entraîneur en Ligue des champions.
"Nous avons joué 90 minutes avec du caractère", a savouré l'entraîneur français en conférence de presse. "Il faut féliciter les joueurs, c'est la victoire d'un groupe. On connaît tous Karim et il nous a donné une nouvelle fois la victoire, mais au même titre que tous les autres joueurs sur le terrain."
Au classement, le Real (2e, 11 pts) est coleader aux côtés de l'Athletic Bilbao (1er, 11 pts), tombeur d'Alavés 2-0 un peu plus tôt dimanche. Quatre équipes à dix points talonnent ce duo, dont le promu Grenade (3e, 10 pts), épatant vainqueur 2-0 du FC Barcelone, qui se retrouve pour sa part relégué à quatre longueurs de la tête (8e, 7 pts).
Le bilan du week-end est excellent pour Zidane, qui avait tout à perdre à Séville et ressort renforcé de ce succès qui porte sa marque: son équipe s'est transfigurée en l'espace de quatre jours, remobilisée par le technicien français.
Au stade Sanchez-Pizjuan, traditionnellement un stade compliqué pour le Real, "ZZ" a fait un choix fort en reconduisant presque le même onze que celui qui avait sombré mercredi à Paris, excepté le retour attendu en défense du capitaine Sergio Ramos (suspendu en C1). Une belle marque de confiance et l'opportunité pour ses cadres de se racheter.
Ces derniers lui ont donné raison, montrant beaucoup plus d'envie qu'au Parc des Princes. Les deux meilleures occasions du Real en première période sont intervenues sur des ballons arrachés très haut, avec une conviction et un allant qui manquaient cruellement à Paris.
Ainsi, quand Benzema a récupéré le ballon, il a fixé un défenseur et lancé dans la surface Eden Hazard, qui a buté sur la main ferme du gardien Tomas Vaclik à angle fermé (35e). Puis James Rodriguez a trouvé dans l'espace Dani Carvajal, dont la frappe a été à nouveau sortie par le portier (38e).
Même Hazard, fantomatique mercredi, a mis le bleu de chauffe: la recrue phare de l'intersaison au Real est souvent redescendue défendre dans sa propre surface, sans ménager ses efforts.
A l'heure de jeu, une belle séquence offensive a vu Carvajal adresser un centre en retrait vers Benzema, seul dans la surface, qui a mis le ballon hors de portée du gardien (64e). Sa célébration, poings fermés et bouche ouverte, avait tout d'un soulagement, tout comme le sourire radieux de Zidane...
Evidemment, Séville aurait pu faire mal à cette équipe encore convalescente si le Néerlandais Luuk De Jong avait mieux dosé ses coups de tête (32e, 78e) ou si "Chicharito" Hernandez, ancien du Real, n'avait pas été signalé hors-jeu sur son but à bout portant, logiquement annulé (87e).
Mais vu le séisme subi à Paris, les Madrilènes peuvent savourer ce rapide renversement de tendance: les voilà coleaders de Liga avec déjà quatre points d'avance sur le Barça, champion sortant. La semaine devrait être plus apaisée pour Zidane avant la réception d'Osasuna mercredi et surtout le derby face à l'Atlético samedi.
Au stade Sanchez-Pizjuan, Benzema a repris de la tête un centre de Dani Carvajal qu'il a déposé sous la barre (64e) pour décanter un match intense et équilibré. C'est son cinquième but en cinq journées de Liga, dont il est le co-meilleur buteur avec Gerard Moreno (Villarreal).
Tout n'a pas été parfait mais le Real, qui risquait la crise en cas de nouvelle contre-performance, peut reprendre confiance: ce succès de prestige permet à la "Maison blanche" de tourner la page après la déroute subie cette semaine face au PSG, pire revers de Zinédine Zidane comme entraîneur en Ligue des champions.
"Nous avons joué 90 minutes avec du caractère", a savouré l'entraîneur français en conférence de presse. "Il faut féliciter les joueurs, c'est la victoire d'un groupe. On connaît tous Karim et il nous a donné une nouvelle fois la victoire, mais au même titre que tous les autres joueurs sur le terrain."
Au classement, le Real (2e, 11 pts) est coleader aux côtés de l'Athletic Bilbao (1er, 11 pts), tombeur d'Alavés 2-0 un peu plus tôt dimanche. Quatre équipes à dix points talonnent ce duo, dont le promu Grenade (3e, 10 pts), épatant vainqueur 2-0 du FC Barcelone, qui se retrouve pour sa part relégué à quatre longueurs de la tête (8e, 7 pts).
Le bilan du week-end est excellent pour Zidane, qui avait tout à perdre à Séville et ressort renforcé de ce succès qui porte sa marque: son équipe s'est transfigurée en l'espace de quatre jours, remobilisée par le technicien français.
Au stade Sanchez-Pizjuan, traditionnellement un stade compliqué pour le Real, "ZZ" a fait un choix fort en reconduisant presque le même onze que celui qui avait sombré mercredi à Paris, excepté le retour attendu en défense du capitaine Sergio Ramos (suspendu en C1). Une belle marque de confiance et l'opportunité pour ses cadres de se racheter.
Ces derniers lui ont donné raison, montrant beaucoup plus d'envie qu'au Parc des Princes. Les deux meilleures occasions du Real en première période sont intervenues sur des ballons arrachés très haut, avec une conviction et un allant qui manquaient cruellement à Paris.
Ainsi, quand Benzema a récupéré le ballon, il a fixé un défenseur et lancé dans la surface Eden Hazard, qui a buté sur la main ferme du gardien Tomas Vaclik à angle fermé (35e). Puis James Rodriguez a trouvé dans l'espace Dani Carvajal, dont la frappe a été à nouveau sortie par le portier (38e).
Même Hazard, fantomatique mercredi, a mis le bleu de chauffe: la recrue phare de l'intersaison au Real est souvent redescendue défendre dans sa propre surface, sans ménager ses efforts.
A l'heure de jeu, une belle séquence offensive a vu Carvajal adresser un centre en retrait vers Benzema, seul dans la surface, qui a mis le ballon hors de portée du gardien (64e). Sa célébration, poings fermés et bouche ouverte, avait tout d'un soulagement, tout comme le sourire radieux de Zidane...
Evidemment, Séville aurait pu faire mal à cette équipe encore convalescente si le Néerlandais Luuk De Jong avait mieux dosé ses coups de tête (32e, 78e) ou si "Chicharito" Hernandez, ancien du Real, n'avait pas été signalé hors-jeu sur son but à bout portant, logiquement annulé (87e).
Mais vu le séisme subi à Paris, les Madrilènes peuvent savourer ce rapide renversement de tendance: les voilà coleaders de Liga avec déjà quatre points d'avance sur le Barça, champion sortant. La semaine devrait être plus apaisée pour Zidane avant la réception d'Osasuna mercredi et surtout le derby face à l'Atlético samedi.
Neymar délivre encore Paris
Le PSG, déjà sauvé sur le fil par Neymar la semaine dernière contre Strasbourg, l'a emporté in extremis à Lyon (1-0) grâce à une nouvelle inspiration de sa superstar brésilienne, dimanche en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
Dans les autres rencontres, Rennes et Lille n'ont pas réussi à se départager (0-0), tandis qu'Angers a surclassé (4-1) Saint-Etienne, plus que jamais mal en point au classement.
Merci Neymar, encore une fois. Auteur d'un magnifique retourné dans le temps additionnel contre Strasbourg samedi dernier (1-0), le N.10 brésilien a récidivé pour offrir en fin de match un succès de prestige à son équipe.
Grâce à leur victoire chez leurs rivaux lyonnais, les Parisiens prennent trois points d'avance en tête du classement, tandis que l'OL reste dans le ventre mou du championnat, à la 9e position.
Dans les autres rencontres, Rennes et Lille n'ont pas réussi à se départager (0-0), tandis qu'Angers a surclassé (4-1) Saint-Etienne, plus que jamais mal en point au classement.
Merci Neymar, encore une fois. Auteur d'un magnifique retourné dans le temps additionnel contre Strasbourg samedi dernier (1-0), le N.10 brésilien a récidivé pour offrir en fin de match un succès de prestige à son équipe.
Grâce à leur victoire chez leurs rivaux lyonnais, les Parisiens prennent trois points d'avance en tête du classement, tandis que l'OL reste dans le ventre mou du championnat, à la 9e position.