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Dans un rapport conjoint, les deux organsines publics indiquent qu’il s’est en effet apprécié de 0,4%, en glissement annuel. Cette progression intervient après les baisses observées au premier trimestre 2022 de 4,9% et lors du deuxième (2%), troisième (5,5%) et quatrième trimestre (6%) 2021.
Selon les explications de BAM et de l’ANCFCC, cette évolution résulte de la hausse de 1,8% des terrains et des diminutions de 0,2% du résidentiel et de 0,4% des biens à usage professionnel.
Dans leur rapport, les deux institutions annoncent le recul de 22,5% du nombre de transactions, en liaison avec le repli de 20,4% des ventes des biens résidentiels et de 37,7% des terrains, et d’une progression de 7,2% des ventes des biens à usage professionnel.
L’IPAI s’est apprécié de 0,4%, en glissement annuel, au deuxième trimestreA titre de rappel, le recul de l’IPAI (4,9%) enregistré au précédent trimestre avait été attribué à des diminutions de 5,8% pour le résidentiel, de 2,9% pour les terrains et de 8,6% pour les biens à usage professionnel.
Dans un précédent rapport (premier trimestre 2022), la Banque centrale et l'Agence nationale de la Conservation foncière avaient relevé une baisse du nombre de transactions de 9,3%, consécutive aux replis des ventes des biens résidentiels de 6,6%, des terrains de 15,7% et des biens à usage professionnel de 11,9%.
A titre de comparaison, au quatrième trimestre 2021, la baisse avait concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 7,6% pour le résidentiel, de 3,7% pour les terrains et de 5,2% pour les biens à usage professionnel.
De son côté, le nombre de transactions était ressorti en repli de 14,7% reflétant des baisses de 16,8% pour les biens résidentiels et de 16,5% pour les terrains et une hausse de 6,5% pour les biens à usage professionnel.
Il est a précisé que la dernière appréciation, en glissement annuel, de l’IPAI remonte au premier trimestre 2021 (1,8%). Cette période avait été marquée par des hausses de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 2,9% pour les terrains et les biens à usage professionnel.
Le nombre de transactions avait pour sa part progressé de 52% par rapport au T1-2020, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel.
Dans le détail, il ressort du récent rapport qu’au deuxième trimestre 2022, « les prix du résidentiel se sont dépréciés de 0,2%, en lien avec la baisse de 0,5% des prix des appartements », selon BAM et l’ANCFCC qui notent, à l’inverse, une augmentation de ceux des maisons (0,5%) et des villas (1,2%).
Les données recueillies au cours de cette période montrent que le nombre de transactions a accusé un recul de 20,4%, reflétant des baisses de 21% pour les appartements, de 10,5% pour les maisons et de 15,8% pour les villas.
Au titre du deuxième trimestre, le rapport fait en outre état de l’augmentation de 1,8% des prix du foncier et du recul de 37,7% du nombre de transactions, en glissement annuel.
S’agissant des biens à usage professionnel, il ressort dudit document que leurs « prix ont reculé de 0,4%, avec une baisse des prix de 0,7% pour les locaux commerciaux et une hausse de 1,9% pour les bureaux », ont constaté les deux organismes publics.
Selon les auteurs du rapport, les hausses de 6,2% des ventes des locaux commerciaux et de 12,5% de celles des bureaux ont contribué à la progression de 7,2% les transactions ont enregistré une progression de 7,2%.
Dans leur rapport, la Banque centrale et l’ANCFCC ont par ailleurs indiqué l’indice des prix des actifs immobiliers est ressorti en hausse de 0,2%, en glissement trimestriel, en raison de l’augmentation de 0,3% des prix du résidentiel, de 0,1% de ceux des terrains et de 1,1% de ceux des biens à usage professionnel.
La même source note, en parallèle, que « le nombre de transactions a connu un accroissement de 4,6%, recouvrant une hausse de 8,1% pour les biens résidentiels et des baisses de 3,7% pour les terrains et de 1,9% pour les biens à usage professionnel », a-t-on souligné.
La tendance par ville révèle que l’indice des prix a progressé de 0,6% à Casablanca, après la hausse de 0,1% pour le résidentiel et de 4,4% pour les actifs à usage professionnel.
Si les prix des terrains ont diminué de 1,2%, ceux des ventes ont marqué une hausse de 12,9%, reflétant des progressions des transactions des biens résidentiels (16,1%), des terrains (5,1%) et des actifs à usage professionnel (0,2%).
Recouvrant un accroissement des prix des biens résidentiels (1,2%) et une baisse de ceux des terrains (0,1%) et de ceux des actifs à usage professionnel (11,6%), les prix ont connu une hausse trimestrielle de 0,8% à Rabat, selon le rapport.
La même source indique que les transactions ont progressé de 4,9%, après la hausse des ventes des biens résidentiels (7,7%) et des terrains (39,4%), mais que les ventes des biens à usage professionnel ont accusé une baisse de 46,7%.
A Marrakech, les données font état d’une baisse des prix de 0,3%, consécutive au recul de 1,2% des prix des terrains, à la stagnation de ceux des biens résidentiels et à la hausse de 6,2% de ceux des actifs à usage professionnels.
« En parallèle, les transactions ont enregistré une hausse de 10,8%, reflétant un accroissement de 14,9% des ventes des biens résidentiels et de 9,2% de celles des biens à usage professionnel et une baisse de 4,9% de celles des terrains », ont noté les deux organismes dans leur rapport.
Quant à la ville de Tanger, on retiendra que l’indice des prix a augmenté de 0,8%, en lien avec les hausses de 1,4% pour le résidentiel et de 0,3% pour les actifs à usage professionnel et la baisse de 0,2% pour les terrains.
Tout comme les ventes ont enregistré un accroissement de 6,3%, recouvrant des hausses de 7,2% pour le résidentiel et de 16,2% pour les biens à usage professionnel et une baisse de 2,4% pour les terrains.
Alain Bouithy