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Avec cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du nouveau Plan d’action climatique de la banque pour renforcer son soutien aux pays de la région, l’institution financière devrait pratiquement doubler la part des financements dédiés à la lutte contre le changement climatique au cours des quatre prochaines années, rapporte la MAP.
Lors d’une conférence de presse organisée, mardi, dans le cadre de la COP22 à Marrakech, le vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, Hafez Ghanem, a décliné les quatre axes de ce plan, à savoir, sécurité alimentaire et hydrique, adaptation durable des villes à la nouvelle donne climatique, transition vers des énergies décarbonées, et protection des plus pauvres, les plus exposés aux conséquences du changement climatique.
"Le changement climatique va aggraver une situation déjà difficile et touchera des millions d’individus dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord", a précisé M. Ghanem, ajoutant que l’"amenuisement des ressources en eau, déjà rares et parmi les moins abondantes du monde, risque de menacer des industries critiques qui, comme l’agriculture, assurent la subsistance de millions de pauvres ruraux".
Dans la région MENA, l’agriculture est aux deux tiers pluviale, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux écarts de température et de précipitations, a-t-il expliqué, notant que les températures, en hausse partout, augmenteront encore plus vite dans les pays de cette région du monde.
Le Plan d’action climatique pour la région MENA repose sur un ensemble d’engagements qui exploitent les atouts de la Banque en matière de financement climatique, son expérience internationale et sa capacité à tisser des partenariats, a-t-il souligné.