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Au premier trimestre, la masse monétaire n'avait augmenté que de 0,1 %, après une amélioration éphémère de 2,5 % un trimestre auparavant, explique le HCP dans sa note de conjoncture pour le mois de juillet.
La note relève que ce ralentissement était dû, d'une part, au maintien du recul des avoirs extérieurs nets (-4,3 %) et, d'autre part, à l'évolution modérée des créances sur l'économie (+1 %), tout en soulignant que la création monétaire aurait été freinée par une croissance modérée de l'activité économique.
Pour leur part, les crédits bancaires auraient décéléré, à la suite de la baisse des crédits d'équipement et du ralentissement des crédits de trésorerie.
Le déficit de liquidités des banques se serait accru, au deuxième trimestre, sous l'effet notamment de la poursuite du recul des avoirs extérieurs nets. Toutefois, Bank Al-Maghrib aurait continué d'apporter son soutien au système bancaire, à travers les pensions à 7 jours, dans le but d'assurer le financement de l'économie et de stabiliser les taux d'intérêt monétaires, précise la même source.
Par ailleurs, l'assouplissement de la politique monétaire, à travers la baisse du taux directeur de 25 points de base à la fin du premier trimestre, est intervenu dans un contexte de ralentissement de la croissance économique nationale et de la hausse des taux d'intérêt, notamment ceux rémunérant les bons du Trésor, ajoute la même source.
L'effet mécanique aurait été senti au deuxième trimestre, à travers une légère baisse des taux d'intérêt interbancaires et ceux des adjudications des bons du Trésor.