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Au Conseil d’administration du CIH : A tout seigneur tout honneur? (2/2)


Par HAMID BEN EL CADI
Mercredi 5 Mai 2010

Après des études et évaluations menées au sein de la Banque et sur la base de rapports établis par des consultants externes, s’est dégagée une position médiane, consistant à servir au personnel une prime de bilan et une autre de productivité et à ajuster l’avancement de mérite dont le personnel a été privé depuis de longues années dans l’objectif d’œuvrer à la préservation et à l’amélioration du climat social et de mettre fin à l’hémorragie des départs. L’engagement a été pris d’accorder cette prime à partir du 1er Juillet 2007, le taux d’augmentation salariale ne dépassant pas 1,81%, et ce contrairement à ce qui n’a cessé d’être rapporté au comité d’audit et au conseil de surveillance.
 Le directeur général en charges des finances, risques et ressources en a pris acte au cours des réunions du Directoire, tout en refusant par la suite obstinément de signer le PV relatif à cette décision.
5-: Pour les finances et la salle des marchés, c’était l’hécatombe totale, au moment ou les liquidités étaient asséchées au niveau national. Il a catégoriquement refusé de faire appel aux dépôts à terme (3,25%) comme variable d’ajustement, aussi bien auprès des institutionnels que des particuliers  pour équilibrer la trésorerie pour ensuite les prendre à des taux de 5,5% et 5,6% plus  les dérogations exceptionnelles au niveau des points de base consenties aux porteurs d’actions  ! A l’époque, la Banque est passée de préteur à pénible emprunteur au niveau de l’interbancaire. La synergie entre filiales d’un même groupe frisant la plaisanterie ne connaissait qu’une seule direction ! La perte pour la Banque, en attente d’un véritable et sincère audit, atteindrait la somme de 2 à 2,5 milliards de DH, ce qui aurait évité l’appel aux titrisations envisagées ou à la ridicule augmentation du capital et fonds propres envisagée par les actionnaires après avoir engrangé, un an auparavant, un dividende de 18DH l’action pour une banque encore en convalescence. Par la suite,  cette somme a été placée à un taux substantiel avant son rapatriement par le canal d’une banque concurrente du  CIH ! Belle mise en musique du rapprochement entre les deux rives et de la contribution du Nord au développement du Sud!
6-Au cours des réunions pratiquement hebdomadaires des comités de crédit et de recouvrement, le directeur général  prend de manière quasi-systématique à contre-pied le président, mettant en cause pour des motifs purement subjectifs ses propositions, retardant ainsi la prise de décisions relatives à des affaires souvent sensibles.
Le DG en question n’a pas manqué de prendre directement contact avec certains clients pour discuter des modalités de tarification des affaires ou de dénouement des créances en souffrance, sans pour autant que ces dossiers aboutissent.
6 La dynamique nécessaire en matière d’ouverture  d’agences et de recrutement du personnel en vue de respecter les objectifs du business plan se trouve entravée fait rater des opportunités.  
Ainsi, il se fait un point d’honneur de visiter tous les locaux identifiés, soit pour location ou pour acquisition, les procédures et règlements ont été systématiquement bafoué. C’est monsieur qui visite, négocie, conclut sans que le Directoire en soit informé. A ce sujet, le président, conformément aux statuts, a demandé au chargé de l’audit qui est désigné par la GCE, de lui établir un rapport sur ces acquisitions, ce qui fut fait mais sans fournir d’informations sur les procédures, les coûts, les emplacements, ce qui fait jaser dans plusieurs villes car le prix unitaire  d’acquisition tourne autour des huit millions de DH !
7-Les travaux des commissions de recrutement sont souvent désavoués ou retardés, le directeur général tenant à convoquer lui-même la plupart des candidats et décider sur le sort à leur réserver. Il lui est même arrivé de licencier deux jeunes recrues qui avaient franchi avec succès toutes les procédures et donc retenues. Ce qui est déplorable, c’est que les membres de cette commission ont fini par la déserter pour ne pas déplaire à cette « terreur », mais ils ont été bien gratifiés par la suite !    
8- Le comportement inconscient et irresponsable de ce mandataire social a consisté à afficher sa phénoménale technicité, en exigeant un taux de crédit ne dépassant pas un quart de point pour leur financement alors que les pouvoirs en cette matière relèvent non seulement du mandataire social relevant du  GCE mais du DGA en charge de l’exploitation, du directeur du réseau, du directeur  régional et du chef d’agence ! L’amertume des principaux clients, prestigieux promoteurs était telle qu’ils ont toujours évité de le rencontrer. Au niveau du recouvrement, on note la même situation de blocage. Il a fallu faire preuve d’imagination pour aboutir à une résolution alors que lui jouait sur les conflits entre les cadres et agents de cette Direction. Il a dû  avaler  des couleuvres.
8-Concernant la mise en place de la direction des risques, le président a proposé la nomination d’une directrice des risques conformément à la réglementation, personne qui présente le profil adéquat et l’ancienneté requise, et ce dans un souci de structuration de cette direction dans le but de doter le Cabinet Eurogroup d’un interlocuteur métier, condition sine qua non pour déployer le dispositif  bâlois, sachant que les travaux dudit cabinet représentaient une charge financière de plus en plus lourde. Le DG en charge des finances, risques et ressources n’a daigné recevoir la personne désignée au poste de directeur des risques qu’un mois après, sachant qu’il avait un candidat, qui n’a intégré l’institution que deux mois plus tard. Elle devait être bien remerciée par la suite car, depuis elle est à la tête des moyens généraux ! La nomination officielle de ce nouveau responsable des risques n’est intervenue, que deux mois après en dépit de son annonce officielle en comité d’audit.
9--.Concernant la salle des marchés qui est restée à un stade élémentaire, par dégoût, l’ancien directeur a fini par partir et la Banque a eu  à déplorer le départ, après son arrivée, de trois cadres de haut niveau qui auraient pu contribuer efficacement au suivi des actions de financement.
Le comité de trésorerie s’est réuni à l’insu des deux autres membres du Directoire, sans qu’une information soit fournie a priori comme a posteriori, au président.
De même, le projet ALM dont il avait la charge est resté au stade embryonnaire, en dépit des recommandations du comité d’audit et du conseil de surveillance.
10-Quelques  comités de pilotage de projets structurants engageant de manière significative  la Banque sur le plan financier ont été tenus à l’insu et en contradiction avec les dispositions du règlement intérieur. Des marchés ont par ailleurs été conclus et signés par ses soins en dehors de toute concertation et information des autres membres du Directoire comme celui du blanchiment.
11- Blocage systématique du projet de refonte du système d’information, projet gigantesque, coûteux mais d’avant-garde abandonné depuis octobre 2009 et qui aurait impacté les résultats de 2009!
.12-Le comité exécutif a statué pour la première fois sur la problématique du refinancement de la Banque, sans que le président en soit informé ni a priori, ni a posteriori. Donc refus de collecter les dépôts, de régler les créances en souffrance et débâcle de la salle des marchés.
 13-A Propos de la mission commune CDG/financière Oceor,  le président du Directoire a chargé en son absence le directeur général en charge des finances, risques et ressources de les accueillir et de leur  fournir toute l’assistance requise. Sa surprise fut de constater que les prérogatives fixées par les deux actionnaires de référence pour la réalisation de cette mission ont été étendues à d’autres domaines non prévus par la lettre de mission, et le touchant personnellement ainsi que sa famille. Après la réponse sereine, argumentée et exhaustive du président, les réactions à cet audit ont été gelées.
14-Il concerne une lettre adressée par Bank Al Maghrib au sujet du risque de liquidité, lettre qui  a été dissimulée par ce DG aux deux autres membres du Directoire, après un temps inquiétant alors qu’elle présentait un degré de gravité et d’urgence prononcé.
15-Sans en aviser le Directoire, notre directeur général a pris la décision d’assurer unilatéralement un moyen de rémunérations mirobolantes le départ en retraite anticipée de quelques cadres (90% de femmes !) alors qu’un nombre important d’agents a exprimé ce souhait souvent pour des raisons de regroupement familial ou de santé ; ces employés ont été déboutés parce qu’ils sont restés fidèles au président !
16-Il a fallu souvent forcer la main à ce DG pour qu’il règle les primes des agents, par la suite et sous la pression des agents de la Banque, il a consenti mais en avantageant ses amis même s’ils venaient d’être recrutés. A titre d’exemple, il a accordé une prime plus élevée au directeur des risques qui n’avait pas six mois de présence au CIH en pénalisant les Directeurs de la comptabilité et des ressources humaines et moyens généraux. Il faut cependant noter que ce directeur des risques est une personne de haute qualité morale qui avait été recrutée pour faire avancer le projet ALM et restructurer la direction financière. Mais celui qui suit effectivement le dossier risques est un homme précieux, de grande valeur, pilier du CIH, injustement poursuivi, s’est vu augmenter de 10 000DH dans le cadre de son contrat de consultant pour encadrer le directeur des risques !
17-Depuis l’instauration de l’organisation du CIH comme SA à conseil de surveillance et Directoire imposée comme condition sine qua non par le GCE français, une complicité des plus sournoise va s’instaurer entre certains acteurs du holding MCM (Massira Capital Management), l’objectif  principal étant d’évincer le président en place, ce qui attisait les appétits, les ambitions , les rivalités et de sordides règlements de comptes.    
Une complicité de fait va s’instaurer entre le Directeur de l’Audit et notre DG sous le contrôle direct de l’ancien directeur général d’OCEOR et membre de l’ex conseil  de surveillance  du CIH.
Il ne faut pas passer sous silence le comportement d’incivilité  et de manque de prévenance du principal représentant du partenaire étranger, membre  encore  jusqu’au 05 mai du Conseil d’administration du CIH
18-La cabale menée par la suite contre l’ex-directeur général en charge de l’exploitation et du développement  par la complicité du directeur de l’audit et de notre DG mandaté par la CDG  est des plus sordides et sournoises. Ce directeur est un homme d’une grande qualité, il n’a jamais voulu adhérer aux manœuvres tendant à évincer l’ancien président. Il a rempli sa mission en tant que véritable et solide  banquier avec dévouement et fidélité, quoiqu’il soit avéré que céder le réseau et les problèmes de la clientèle marocaine au Groupe des caisses d’épargne  est des plus délicats .
19- Le comportement de notre fameux DG est un cocktail d’acharnement, de menaces, de chantage et de harcèlement dont il fait preuve aidé et guidé en cela par son assistante qui est retraitée depuis dix-huit mois et à qui il a confectionné un contrat dont le montant servi en plus de sa rémunération de retraitée dépasse largement la moyenne perçue par une grande partie des directeurs de l’institution. Dès votre nomination, il s’est précipité pour la mettre avec son amie à vos côtés.
20-Ce DG en question est un danger public  pour vous, pour ce bien social précieux, pour ses salariés et pour de larges couches de nos concitoyens dont les clients font l’objet d’un suivi de leurs comptes par cette personne qui a exigé d’avoir le code et la clef pour surtout contrôler celui du président et d’un certain nombre de cadres. Cette intrusion avait déjà fait l’objet de plusieurs appels à l’ordre sans succès  jusqu'au  24 avril 2009.
21-Est-ce que c’est ce candidat au CA qui a donné des ordres à l’agence LIBAD de ne plus assurer le renouvellement des cartes bancaires ? Si cette règle doit s’appliquer à tout le monde y compris  les anciens décédés ou pas, femmes, enfants, petits enfants, concubines avant la Moudawana, etc.  J’applaudirais sinon quel procès en perspective tout en n’oubliant pas à chaque instant de dire et se dire sans mesquinerie mais avec des principes de bonne éducation « Al kafaf oua al Afaf oua al ghina ala Nass et aussi Lahla ilahkna ala chi had »
A travers ces développements, je ne cherche ni à donner des leçons, ni  à régler des comptes, car la personne en elle-même ne m’intéresse  pas ; mais je ne vise que le développement de ce bien social  et l’épanouissement de ses hommes honnêtes qui ont énormément  donné ses dernières années.
La seule question principale à poser: Peut-on faire confiance, en tant qu’administrateur, président ou membre des comités d’audit, de rémunération ou stratégique à un individu de cet acabit? Est-il digne de cette mission ? Payé grassement ses deniers temps et ayant profité de crédits très bonifiés Kafa bi llah chahidan  Ou devons- nous, avec nos compatriotes qui ne cherchent qu’un logement décent nous répéter :«Ida ousnidate al oumour ila rairi ahliha fa intadir assaâa»?


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