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Lors de cette manifestation qui s’inscrit dans le cadre programme de gestion et de protection de l’environnement, l’Ambassadeur allemand au Maroc, Ulf Dieter Klemm, a souligné que son pays est engagé « à faire profiter le Maroc de son expérience dans le domaine de l’environnement».
Pour sa part, l’Association professionnelle des cimentiers, créée par trois groupes, s’est engagée dans différents projets liés au domaine de l’environnement, initiés par l’Agence allemande de coopération internationale (GTZ). Ils visent le renforcement de nouveaux partenariats public-privé (PPP) Ecocim et la GTZ qui ont pour objectif la valorisation énergétique, la gestion écologique des déchets industriels au Maroc et la formation dans le domaine de la gestion des déchets.
Ce PPP contribuera à la maîtrise des impacts environnementaux et des dangers et risques liés à une mauvaise gestion des déchets industriels. Il contribuera également à la préservation des ressources et matières premières à travers le développement de filières de valorisation et de recyclage des déchets industriels, et à l’économie en énergie moyennant l’utilisation de combustibles alternatifs dans les fours de cimenteries. Les responsables de Ecocim ont souligné l’importance de l’utilisation de combustibles de substitution afin de réduire les dépenses en devises du Maroc, de préserver les ressources naturelles de combustibles et de réduire les émissions globales de CO2, gaz contribuant au développement de l’effet de serre.
Les cimentiers marocains consomment annuellement 450.000 tonnes de cendres volantes, 60.000 pneus usagés importés et 20.000 de déchets locaux. 204.000 tonnes contiennent des déchets dangereux. A cela s’ajoutent près de 7 millions de tonnes de déchets ménagers. Les 10 unités de production de ciment au Maroc peuvent participer à l’élimination de près d’1 million de tonnes de déchets, relève Ecocim qui planche actuellement sur la réalisation de plateformes de traitement des déchets avec un budget d’environ 100MDH. « Nous nous appuyons sur l’expérience des trois cimentiers pour mieux faire », précise Saad Tazi, directeur d’Ecocim. Cette quantité représente 12% du taux de substitution qui sera porté à 20% à l’horizon 2011.
Les cimentiers en Allemagne ont économisé 52 % de leur consommation en recourant à l’incinération des déchets. En France l’économie est de 30 % alors qu’au Maroc elle est établie à 15%. Cette quantité représente 12% du taux de substitution qui sera porté à 20% à l’horizon 2011.
Ce projet s’inscrit dans la politique gouvernementale visant à promouvoir un développement durable respectant l’environnement, a expliqué Mohamed Benyahya, directeur du partenariat de la coopération et de la communication au secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement.
Le contexte national de gestion des déchets industriels, la réglementation en vigueur dans ce domaine et sur les besoins et attentes des entreprises en la matière, ont été les principaux sujets débattus lors de cet atelier. Par ailleurs, une présentation du cadre juridique régissant la gestion des déchets industriels au Maroc a eu lieu. Elle a mis l‘accent sur la loi 28-00, promulguée en 2006 , relative à la gestion des déchets et à leur élimination. Elle vise, entre autres, l’organisation de la collecte, du traitement et de l’élimination des déchets et la valorisation des déchets et leur recyclage en vue d’obtenir des matériaux réutilisables ou de l’énergie.
Rappelons que la coopération financière allemande a déjà participé au projet de création d’un Centre national d’élimination des déchets spéciaux avec un investissement avoisinant 111MDH. Ce centre avait pour objectif le traitement de plus de 80% des déchets industriels dangereux pour la santé et l’environnement.