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En franchissant la ligne d’arrivée de la sixième étape du Tour Down Under d’Australie, le cycliste a mis un terme à sa carrière internationale. Quelques courses aux États-Unis, des épreuves de VTT et de triathlon, et le papa d’un cinquième enfant depuis le mois d’octobre rangera définitivement ses vélos au garage. Mais pour le champion, point de cérémonie particulière. En cause ? Une carrière marquée par les controverses et les suspicions de dopage. Mis en cause par son ancien coéquipier Floyd Landis sur une affaire de dopage au sein du team US Postal, Lance Armstrong a toujours réfuté les accusations, parfois de manière virulente.
Mais aujourd’hui, alors qu’une enquête fédérale est en cours dans son pays concernant ces histoires de dopage suite à de nouvelles révélations du magazine Sports Illustrated, le champion quitte le circuit l’esprit tranquille : «Je pars en sachant que j’ai donné le meilleur de moi-même et n’ai nullement besoin qu’on pose une plaque ou que l’on m’érige une statue».
Mais Lance Armstrong pourrait bien revenir sur le Tour de France, comme il l’avait fait en 2009, après une pseudo retraite en 2005. Des rumeurs courent en effet sur le rachat de l’épreuve mythique par l’Américain... Des rumeurs aussitôt démenties par ce dernier : une «super idée», mais un projet «cher». D’autant plus qu’il n’y a jamais eu «la moindre discussion sérieuse».
Comme le dopage auquel il n’a jamais touché... Désormais, il espère «être mis hors de cause» par l’enquête de l’Agence Anti-dopage Américaine (Usada), comme il l’écrivait sur son Twitter depuis l’Australie : «Heureux de savoir que l’Usada enquête sur certaines accusations de SI (Sports Illustrated, Ndlr). J’attends avec impatience d’être mis hors de cause.»