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"Il s'avère aujourd'hui nécessaire d'adopter une approche novatrice pour améliorer l'efficacité et l'efficience du secteur sucrier au monde", a-t-il dit à l'ouverture de la Conférence internationale du sucre (Marrakech 10-11 septembre).
Par ailleurs, M. José Orive a souligné que la filière du sucre a atteint un excellent niveau de compétitivité au Maroc, un pays qui est devenu leader en la matière au niveau continental, assurant que le Maroc est en mesure de faire face aux défis que connaît le secteur sucrier.
De son côté, le président de l'Association professionnelle sucrière (APS), Mohamed Fikrat, a fait savoir que le secteur sucrier africain représente plus de 6 % de la production mondiale, plus de 10% de la consommation mondiale, environ 20 % des importations globales et 7 % des exportations mondiales du sucre.
"L'Afrique consomme plus de sucre qu'elle n'en produit, a-t-il déploré, faisant savoir dans ce cadre que le déficit dans le continent noir est d'environ 7 millions de tonnes de sucre alors que le niveau d'autosuffisance estimé à 61 % en 2014, n'a cessé de se détériorer au cours de ces dernières années.
La modeste position qu'occupe l'industrie sucrière africaine dans l'échiquier mondial ne doit pas empêcher de souligner l'importance économique que ce secteur représente en Afrique, a-t-il ajouté.
Pour ce qui est du Maroc, M. Fikrat a fait savoir que c'est l'un des rares pays au monde à disposer d'une capacité de production du sucre issu de la betterave et de la canne à sucre et du raffinage.
Il a tenu à rappeler que le Maroc est le 6ème plus grand consommateur et le 4ème plus grand importateur du sucre en Afrique.