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La Villa des Arts, le Sacré Cœur, l’Ecole des Beaux-Arts, l’ex-Chaouia Nord, l’Hôtel de ville, les jardins du Consulat de France, le Palais de justice du centre-ville, le Cercle militaire, le siège de la Banque d’Etat et la Poste principale s’ouvriront ainsi à la curiosité du public à l’occasion de la Journée internationale des monuments.
Si personne ne conteste la valeur historique, artistique et sentimentale des ces lieux de mémoire casablancais, leur choix ne semble ni justifiable ni admissible. Pis, il pourrait, si l’on n’y prend pas garde, altérer gravement notre mémoire collective en faisant accroire que seule une certaine architecture coloniale devrait avoir droit de cité dans une ville qui n’a pourtant jamais oublié sa médina, sa Skala, sa Porte de la Marine, ni même la première résidence de Lyautey ou le quartier des Habous où ce dernier avait tenu à donner forme à ses conceptions en matière d’habitat pour les Marocains.
Autre « omission », deux illustres monuments classés, à savoir la Carrière de Sidi Abderrahmane et l’hôtel Lincoln, n’ont pas eu l’heur d’attirer l’attention des organisateurs, malgré le triste état dans lequel ils se trouvent actuellement.
Le même sort a d’ailleurs été réservé à certains bâtiments de style art-déco, pourtant réputés et inscrits sur la liste des monuments classés.
Que dire ? Que tout choix est un renoncement ? Dans le cas d’espèce, il n’y a nul renoncement puisqu’il s’agit, en fait, d’un choix délibéré qui privilégie plus l’amnésie que la mise en perspective des lieux de mémoire casablancais. Dommage !