-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
L'état d'urgence a été décrété à Rabouni suite à ce massacre, des hélicoptères militaires algériens continuent de survoler les camps où règne un climat tendu et une alerte générale a été déclarée dans la ville algérienne de Tindouf et son aéroport.
Les fréquentes pénuries de denrées alimentaires dues aux détournements des aides humanitaires, sont à l'origine de ce mouvement de protestation initié par un mouvement dénommé « la JRS ou jeunesse révolutionnaire sahraouie » regroupant de jeunes Sahraouis issus des différents camps et revendiquant depuis plusieurs mois déjà le départ d'Abdelaziz et de sa clique.
Les membres de ce Mouvement accusent l'actuelle nomenklatura du Polisario d'incompétence et de gabegie. Ils l'accusent d'avoir abusé de la confiance des Sahraouis qu'ils maltraitent et auxquels ils imposent des conditions inhumaines de vie, sans le moindre espoir de voir le problème du problème du Sahara dont il fait un fonds de commerce, trouver son terme normal dans le cadre du Plan d'autonomie élargie proposé par le Maroc.
Conscients de ces difficultés, certains cadres du Mouvement n'hésitent pas à prendre leurs dispositions pour se démarquer soit, en rejoignant le Maroc, comme Aliine Kantaoui ou encore, en démissionnant des postes de responsabilités au sein du Mouvement comme Barikallah, entre autres.
Le raz-le-bol général des habitants des camps s'est accompagné d'un malaise de plus en plus perceptible des autorités algériennes devant l'augmentation du nombre de rapports accusateurs émanant des services de renseignements occidentaux et des mises en garde contre la transformation des camps de Tindouf en des sanctuaires où transitent régulièrement des terroristes et autres trafiquants de tout genre.
Le malaise des autorités d'Alger est monté d'un cran après la récente publication du dernier du rapport du Département d'Etat américain sur le terrorisme régional qui déplore le manque de collaboration du pouvoir algérien avec le Maroc en matière de lutte régionale contre le terrorisme.
Ce malaise s'est également accentué avec la décision inattendue du gouvernement espagnol de rapatrier ses volontaires humanitaires qui travaillaient dans les camps de Tindouf et par la bourde commise par le soi-disant ministre des AE du Polisario, Mohamed Salem Ould Salek et qui a attesté de l'existence de contacts étroits entre le Front séparatiste et les groupes armés qui occupent le Nord du Mali.
S'exprimant sur l'affaire des trois ex-otages occidentaux qui étaient retenus par le Mujao avant leur libération, Ould Salek avait, en effet, expliqué que les dirigeants du mouvement séparatiste «savaient exactement où étaient retenus les otages au Mali ». Enfonçant davantage le clou, il avait détaillé le rôle joué par le Polisario dans l'affaire des otages en assurant que «l'échange d'informations sur l'état de santé des trois coopérants (occidentaux) et leur lieu de détention était permanent».