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La prédominance du travail informel entraîne d'importantes disparités en termes de durée de travail, de rémunération et de productivité, a souligné M. Lahlimi. Les réallocations de l'emploi entre secteurs à faible productivité ne favorisent pas une transformation des structures de production de l’économie nationale et contribuent à la stagnation de la productivité et à la faiblesse de la croissance économique tout en permettant un environnement favorable au développement d'une sphère informelle qui imprègne l'ensemble des branches d’activité, a-t-il fait remarquer.
Evoquant l’emploi des femmes, le haut-commissaire au plan a fait savoir que les résultats du CSE font ressortir un taux de féminisation de l'emploi qui demeure encore loin de la parité, ajoutant que la faible qualification des femmes actuellement en emploi et la concentration d'une grande partie du travail féminin dans les aides familiales du secteur de l'agriculture augmentent le risque d'inactivité avec la libération du surplus de main-d'œuvre agricole. Et de noter que les résultats du CSE donnent une nouvelle illustration de la précarité de l’emploi féminin qui est sous-représenté dans les emplois à forte qualification en termes qualitatif et quantitatif, où la proportion des femmes occupant des postes de cadres et de techniciennes ne dépasse pas 15% de la population féminine occupée, tandis que 71% sont des manœuvrières