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Le Maroc, pays jusqu’à présent, non producteur de ressources énergétiques, dépend de l’extérieur pour la quasi-totalité de son approvisionnement énergétique, une dépendance qui s’est élevée à 97,3% en 2007. La consommation énergétique a atteint 13,7 M tonnes équivalent pétrole (Tep) contre 9,7 M Tep en 1999, enregistrant ainsi une augmentation de 41,24%, soit un taux annuel moyen de 4,4%. Le workshop de promotion des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique d’Agadir constitue de ce fait un axe de communication-réflexion visant essentiellement le déploiement d’initiatives régionales dans le domaine. Concrètement, la région devra effectuer un travail d’évaluation et de cartographie des potentialités existantes qui devront aboutir à un schéma directeur et à un portefeuille de base de données en termes de projets d’investissements. Le tout devra déboucher sur un plan de développement des compétences régionales pouvant assurer à la fois formation, sensibilisation et communication.
Si on ne peut contester les bienfaits des énergies renouvelables qui n’ont à leur actif que peu d’émissions polluantes, donc respectueuses de l’environnement et s’inscrivant dans le développement durable, l’absence d’un cadre légal et juridique handicape les plans de l’Etat à donner une visibilité et une assurance aux investisseurs dans le secteur. Deux projets de loi sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique attendent d’être promulgués par le Secrétariat général du gouvernement.