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Les faits. Ces violents incidents ont commencé lorsque des dizaines de jeunes relevant du groupe des licenciés et un autre groupe de l’Association nationale des diplômés chômeurs, étaient en sit-in devant le siège de la province, une forme de protestation qui dure depuis plusieurs mois déjà. Une forte présence des forces de l’ordre autour des entrées de la province a été remarquée depuis le petit matin. Dès mardi, des bruits couraient que des jeunes diplômés chômeurs allaient envahir le siège de la province.
Pour ces jeunes, le ras-le-bol était tel qu’il n’était plus possible d’adopter les mêmes formes de protestation. Car le gouverneur de la province «n’accorde aucune importance au dossier de l’intégration des jeunes dans le monde du travail», a indiqué une source du groupe des chômeurs licenciés.
L’ambiance était terne, les visages crispés. Un état de siège qui annonçait une explosion. Le bras de fer a dégénéré vers le coup de 11h30 lorsque les jeunes se sont dirigés vers l’entrée principale de la province. Des bousculades ont ainsi eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre. Puis, on était venu aux mains au point de basculer dans des heurts regrettables. Le nombre des jeunes allait gonfler en un temps record. Le siège de la province, lieu des émeutes, est situé à proximité du quartier populaire de Koucha. Vers midi et demi, un groupe d’étudiants a rejoint le camp des émeutiers sensiblement plus nombreux que les éléments du SEMI qui se sont vu renforcer vers la fin de l’après-midi.
Selon des témoins, plusieurs éléments de la sécurité ont été blessés lors des affrontements, dont l’un grièvement. Une estafette a été complètement incendiée. Tout cela, explique un défenseur des droits humains, était évitable si le gouverneur menait bien une politique sociale ou du moins s’il jouissait de la vertu d’écoute et de dialogue. C’est la deuxième fois que cela arrive en quelques mois seulement, une solution s’impose. Pas en présence de l’actuel gouverneur, commentent des observateurs locaux.