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Annoncée le 23 juillet dernier, cette vente de 53 % du capital de l'opérateur marocain par le groupe de médias à l'opérateur d'Abu Dhabi a pris 106 jours pour sa conclusion.
La période exclusive de négociations entre Vivendi et Etisalat, déjà prolongée une première fois, était venue à expiration le 31 octobre au soir, sans déclaration des résultats, ce qui a semé les doutes sur la conclusion de cet accord.
Mais en réalité la finalisation de cette opération était liée à un accord entre l’opérateur émirati et le Royaume du Maroc, du fait que plusieurs éléments resteraient à négocier.
Il s’agirait notamment des « détails du schéma à travers lequel un pool d'investisseurs locaux pourrait investir au capital du premier opérateur des télécoms national. Etisalat et le Royaume du Maroc souhaitant conserver leurs parts respectives de 53 % et 30 %», et de « l’apport de certaines filiales d'Etisalat à Maroc Telecom ». Apparemment et suite à cette déclaration, la partie marocaine et l’opérateur émirati ont trouvé un accord sur ces détails, ce qui laisse dire que le processus de vente est sur le chemin d’etre parachevé. En effet, même si l’accord est présenté comme «définitif», il reste encore «soumis à certaines conditions, en particulier l'approbation des autorités de régulation des pays où Maroc Telecom est implanté», a précisé Vivendi dans un communiqué rendu public mardi.
Par ailleurs, le géant des médias francais se dit «confiant» quant à la finalisation de l'opération «d'ici début 2014». Cela représente donc un léger contretemps pour le groupe français qui espérait initialement la boucler avant la fin de l'année.
«Cette cession s'inscrit dans la stratégie du groupe qui consiste à recentrer et développer ses activités dans les médias», a-t-il expliqué.
A noter que le prix tiré par Vivendi de ce désengagement est conforme à ce qui avait été indiqué lors des négociations, dans la mesure où, à un prix de cession de 3,9 milliards d'euros, devaient venir s'ajouter 310 millions d'euros au titre du dividende 2012.
Pour rappel, l'Etat marocain détient 30% du capital social de Maroc Telecom, coté à la Bourse de Casablanca, et veut s'assurer que le nouveau propriétaire réalisera des investissements dans les infrastructures mobiles et haut débit. Maroc Telecom, dont Vivendi était l’actionnaire principal depuis 2001, présent dans le fixe, le mobile et Internet, est l'un des principaux opérateurs du continent africain avec des filiales au Burkina Faso, au Gabon, au Mali et en Mauritanie. C’est ce qui explique l’acharnement qu’a connu la concurrence pour le rachat des 53% détenus par le groupe français. Pour rappel, Etisalat était devenu le seul acheteur potentiel après le retrait du qatari Ooredoo (ex-QTel) à la mi-juin.
Fin mai, Etisalat avait annoncé avoir obtenu l'accord de ses actionnaires au montage financier en vue d'une reprise des parts de Vivendi.
Etisalat est présente aussi en Arabie Saoudite et en Egypte et a des participations en Afrique et en Asie. Le groupe sert 141 millions de clients dans 15 pays.