Récurrentes, des campagnes de dénigrement – du moins elles en ont les forts accents - éclatent comme de mauvais orages dans un printemps …de la démocratie.
D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, le verdict tombe comme un couperet. Sans appel. Il ne saurait y avoir de démocratie sans partis et les hommes politiques sont des acteurs essentiels dans le processus de démocratisation. Des évidences qu’il faut sans cesse répéter, se plaignent tous ceux et celles qui ont connu les années de braises, ces années sombres où il ne faisait pas bon de s’engager en politique. Des évidences mais aussi et surtout des principes de démocratie à consommer sans modération. Tout simplement parce qu’on ne peut concevoir une véritable démocratie sans partis forts, crédibles et respectés. Ce qui ne signifie pas qu’ils ont une quelconque immunité. Mais les principes de la démocratie ne sauraient être défendus en même temps que le dénigrement des formations politiques.
Ceux qui se gargarisent de slogans teintés de modernité tout en rejetant en bloc l’action des partis font en définitive le jeu de ceux qui risquent, demain, de leur ôter cette marge de manœuvre dont ils disposent aujourd’hui…