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D’après une enquête réalisée par la Chambre de commerce, d’industrie et de services, près de 24,5% des professionnels sondés ont placé les aides financières au premier rang de leurs préférences, suivies de l’exonération des charges fiscales (24%) et le report des échéances fiscales (17%), rapporte la MAP.
Par ordre de préférence, les formes d’appui financier les plus prisées par les professionnels sont les emprunts bancaires (45,7%), le report d’échéances des crédits sans charges supplémentaires (22,5%), les assouplissements d’accès au financement (19,1%) et les assouplissements de garantie bancaire (11,7%), ressort-il des résultats de cette enquête qui a porté sur 733 opérateurs.
En outre, plus de 90% des entrepreneurs déclarent absentes ou lentes les procédures d’assouplissement bancaire, contre 8,6% des entrepreneurs qui estiment que l’assouplissement bancaire est convenable, révèle l’enquête, notant que 84,6% de cette population souhaitent emprunter en temps de crise à des taux d’intérêt inférieurs à 2%.
Selon la Chambre de commerce, le tissu économique de la région propose, également, de rééchelonner les dettes envers la CNSS, délivrer les attestations de soumission aux marchés publics exceptionnellement pour trois années, assouplir les procédures communales pour dynamiser l’activité commerciale et instaurer un plan de soutien ou de sauvetage pour le secteur des cafés et restaurants.
Il est question aussi de structurer le secteur informel, appuyer le secteur structuré des TPME pour la formation entrepreneuriale, encourager la formation professionnelle des ouvriers, encourager l’industrie nationale et le produit fait Maroc, accélérer les procédures bancaires d’octroi de crédit et uniformiser les taux de la taxe sur les boissons et revenir à la déclaration annuelle au lieu de la déclaration trimestrielle.