
Abri de fortune construit après la destruction des logements, Douar Ouled Dlim en mars 2014.
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En février 2014, les forces de l’ordre ont procédé à la démolition forcée de logements au Douar Ouled Dlim situé à Guich Loudaya à Rabat, rappelle l’ONG Attac Maroc dans un communiqué. Plus de 36 logements ont été détruits et à ce jour les habitants vivent dans des campements de fortune, faits de bâches en plastique maintenues par quelques morceaux de bois et de tôles.
Les forces de l’ordre ont clôturé leurs terres - aujourd’hui vendues à la Société d’aménagement Ryad-, en dressant une palissade en tôle.
Enfermés dans une sorte de ghetto à ciel ouvert, ces citoyens sans terres sont surveillés par des chiens d’un service de sécurité pour les empêcher de reconstruire d’éventuels logements de fortune.
Au mois de mars, les forces de l’ordre sont intervenues au Douar Drabka, également situé à Guich Loudaya, pour procéder à la démolition des pépinières et des échoppes dans lesquelles les habitants vendaient légumes et fruits issus de leurs cultures, indique la même source.
Situées dans le quartier résidentiel de Hay Ryad, les terres de la tribu Guich Loudaya sont des terres collectives agricoles, sur lesquelles la tribu pratique depuis plusieurs générations l’agriculture vivrière.
Ces terres leur avaient été octroyées par le Sultan Moulay Abderrahmane en 1838, en compensation des services rendus - en tant que tribu guerrière – au Royaume.
Du fait de l’expansion de la ville de Rabat, ces terres constituent un enjeu foncier considérable convoité par les promoteurs immobiliers et par les politiques urbaines. C’est le ministère de l’Intérieur qui mène ces opérations d’expulsion, puisque les terres en question sont sous sa tutelle et les revend ensuite aux promoteurs, en violation des dispositions du Dahir (décret Royal) du 27 avril 1919 qui avait accordé la propriété collective pleine et entière à la tribu Guich.
Aujourd’hui, les démolitions continuent. Les forces de l'ordre viennent d’annoncer qu’elles allaient procéder ce jeudi 18 décembre 2014 à la destruction des maisons restantes et des baraquements en plastique.
Sous couvert de la lutte contre les bidonvilles, on assiste à un démantèlement brutal du dernier bastion existant d’agriculture paysanne périurbaine à Rabat, à la destruction des dernières formes d’autonomie agricole et alimentaire, de gestion traditionnelle et collective du territoire au profit de la spéculation immobilière.
Les forces de l’ordre ont clôturé leurs terres - aujourd’hui vendues à la Société d’aménagement Ryad-, en dressant une palissade en tôle.
Enfermés dans une sorte de ghetto à ciel ouvert, ces citoyens sans terres sont surveillés par des chiens d’un service de sécurité pour les empêcher de reconstruire d’éventuels logements de fortune.
Au mois de mars, les forces de l’ordre sont intervenues au Douar Drabka, également situé à Guich Loudaya, pour procéder à la démolition des pépinières et des échoppes dans lesquelles les habitants vendaient légumes et fruits issus de leurs cultures, indique la même source.
Situées dans le quartier résidentiel de Hay Ryad, les terres de la tribu Guich Loudaya sont des terres collectives agricoles, sur lesquelles la tribu pratique depuis plusieurs générations l’agriculture vivrière.
Ces terres leur avaient été octroyées par le Sultan Moulay Abderrahmane en 1838, en compensation des services rendus - en tant que tribu guerrière – au Royaume.
Du fait de l’expansion de la ville de Rabat, ces terres constituent un enjeu foncier considérable convoité par les promoteurs immobiliers et par les politiques urbaines. C’est le ministère de l’Intérieur qui mène ces opérations d’expulsion, puisque les terres en question sont sous sa tutelle et les revend ensuite aux promoteurs, en violation des dispositions du Dahir (décret Royal) du 27 avril 1919 qui avait accordé la propriété collective pleine et entière à la tribu Guich.
Aujourd’hui, les démolitions continuent. Les forces de l'ordre viennent d’annoncer qu’elles allaient procéder ce jeudi 18 décembre 2014 à la destruction des maisons restantes et des baraquements en plastique.
Sous couvert de la lutte contre les bidonvilles, on assiste à un démantèlement brutal du dernier bastion existant d’agriculture paysanne périurbaine à Rabat, à la destruction des dernières formes d’autonomie agricole et alimentaire, de gestion traditionnelle et collective du territoire au profit de la spéculation immobilière.