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Dans son édition électronique d’hier vendredi, le quotidien El Pais a assuré que « devant la protestation du Maroc, le gouvernement espagnol a réitéré dans sa réponse qu’il respecte pleinement le droit international et en particulier la Convention des Nations unies sur le droit de la mer ».
Présenté le 17 décembre 2014, l’Espagne va défendre cet été son projet devant la Commission onusienne des limites du plateau continental, mais le gouvernement précédent (présidé par le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero) avait déjà annoncé ses prétentions devant ladite commission en 2009.
Cette commission a pour tâche, selon l’article 3 de l’annexe de la Convention sur le droit de la mer, d’examiner les données et autres renseignements présentés par les Etats côtiers en ce qui concerne la limite extérieure du plateau continental lorsque ce dernier s'étend au-delà de 200 milles marins, d’émettre, à la demande de l'Etat côtier concerné, des avis scientifiques et techniques.
Pour sa part, le Maroc s’oppose, dans sa lettre à l’ONU, à n’importe quel acte unilatéral visant à délimiter la plateforme continentale qui comprend, selon l’article 76 de la Convention sur le droit de la mer, « les fonds marins et leur sous-sol au-delà de sa mer territoriale, sur toute l'étendue du prolongement naturel du territoire terrestre de cet Etat jusqu'au rebord externe de la marge continentale, ou jusqu'à 200 milles marins des lignes de base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale».
Le Maroc a demandé à la Commission des limites de la plateforme continentale qu’elle prenne ainsi en considération ce critère lors de la présentation du projet espagnol qui aura lieu à New York en juillet prochain. C’est cette commission qui va approuver cet élargissement, « chose qui pourrait durer des années », avait écrit El Pais en mars dernier.
A rappeler que la délimitation des frontières maritimes entre les côtes marocaines et l’archipel des Iles Canaries constitue une pomme de discorde entre Rabat et Madrid. Lesquels ne se sont pas mis d’accord sur le tracé desdites frontières, ce qui les a poussés à demander l’arbitrage de l’ONU.