​Noureddine Saïl: L'essor du 7 éme Art national est dû à la foi en la liberté de création

Mardi 11 Novembre 2014

​Noureddine Saïl: L'essor du 7 éme Art national est dû à la foi en la liberté de création
L'essor que connaît le cinéma marocain est dû au soutien et à l'encouragement dont a bénéficié la production cinématographique et à la foi en la liberté de création au Maroc, a affirmé, dimanche au Caire, Noureddine Saïl, vice-président de la Fondation du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Lors d'une conférence de presse en marge de sa participation au 36ème Festival international de cinéma du Caire (9-18 novembre), l'ex-directeur du Centre cinématographique marocain (CCM) a ajouté que la promulgation, il y a environ dix ans, d'une loi relative au soutien de la production cinématographique a porté la production de films au Maroc de 2 ou 3 longs métrages par an à quelque 25 actuellement, et celle des courts métrages de 6 ou  7 annuellement à 60 ou 70 films. Il a également indiqué que la loi sur le soutien à la production cinématographique a ouvert grandes les portes aux jeunes lauréats des écoles de cinéma, puisque une génération entière de cinéastes a bénéficié du soutien  et de l'encouragement apportés par ce texte. Saïl a également souligné le rôle joué par la liberté d'expression, de création et de production, ainsi que de la force de la critique dans la promotion du cinéma marocain, relevant  que le soutien apporté aux cinéastes marocains n'est pas conditionné par un quelconque contrôle ou autres conditions préalables. Cet essor cinématographique marocain, a ajouté Saïl, a permis une accumulation d'expériences qui assure au Maroc une forte présence dans les festivals internationaux de cinéma, dont le Festival du Caire.En réponse à une question sur le nombre important de festivals de cinéma au Maroc, M. Saïl a indiqué que cette multiplication de festivals a contribué à l'essor du cinéma marocain, soulignant qu'il s'agit d'un phénomène sain qui reflète la liberté qui caractérise la créativité et la production culturelle et artistique dans le pays. Toutefois, a souligné Saïl, ce foisonnement des festivals a été suivi d'une période d'épuration imposée par la réalité, puisque tous les festivals ne sont pas de la même qualité et ne peuvent pas tous durer, relevant que certains ont acquis une certaine notoriété alors que d'autres ont disparu laissant la place à 6 ou 7 manifestations véritablement professionnelles.
Concernant le piratage des œuvres cinématographiques, Saïl a indiqué que c'est un phénomène mondial dont le Maroc souffre à l'image de tous les autres pays, y compris les pays développés, soulignant que ce phénomène est dû à l'évolution de la technologie qui est utilisée de manière illégale. 


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