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Celle-ci a affirmé que la collaboration entre les services secrets marocains et espagnols a permis l’année dernière de démanteler plusieurs cellules terroristes opérant aussi bien au Maroc qu’en Espagne.
Citant une source «autorisée», le quotidien espagnol El Pais a, pour sa part, indiqué que les autorités espagnoles enquêteront sur l’origine des armes saisies par la police marocaine, comment et quand ont été transmies du préside occupé au Maroc, et si les membres de la cellule démantelée au Maroc ont des collaborateurs en Espagne. Mardi dernier, le directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) qui dépend de la DGST, Abdelhak Khiame, avait affirmé lors d’un point de presse, que les services secrets ont saisi «440 cartouches, six pistolets et 31 menottes, ainsi que du matériel électronique» dans une cache près d'Agadir, expliquant que les armes ont transité par Mellilia, «selon les premiers résultats de l'enquête».
Il a ajouté qu’«il n'a pas encore été établi si (les personnes interpellées) sont liées à des cellules en Europe», soulignant que ces personnes avaient été espionnées par les autorités «durant plus de cinq mois» grâce aux efforts de la DGST, sans l'implication des services de sécurité espagnols.
Par ailleurs, le procès de onze membres présumés d'une cellule de recrutement pour le compte du groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI), qui avait été démantelée en Espagne, s'est ouvert hier mercredi à Madrid devant l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale du pays, a souligné la MAP.
Le procureur général près le tribunal madrilène a requis des peines de 10 et 12 ans pour les onze membres du réseau interpellés en 2013 et qui sont accusés d'avoir envoyé 14 personnes en Syrie, dont huit ont trouvé la mort dans ce pays, selon des sources judiciaires espagnoles.
Il s'agit du premier procès de membres d'une cellule liée à Daech à se tenir devant un tribunal espagnol.
L'opération contre ce réseau avait commencé en avril 2012 quand le dénommé Abdelaziz El Mahdali s'était rendu en Syrie et y a créé la «katiba» (unité de combattants) baptisée «Tarik Ibn Ziad», à laquelle se sont joints ensuite les recrutés par ce réseau, selon le parquet.
Parmi quatorze personnes qui ont fait le voyage entre avril 2012 et juin 2013, une seule est retournée en Espagne, en l’occurrence le dénommé Abdelouahid Sadik Mohamed, précise la même source.
Le procès des mis en cause, accusés d'appartenance à une organisation terroriste et d'activités de recrutement de personnes, de coordination avec l'EI, et de préparation de voyages des volontaires vers la Syrie via la Turquie, se poursuivra jusqu'au mois de juin.