​La saison marocaine à Paris éblouit par sa richesse et sa diversité artistique

Vendredi 17 Octobre 2014

​La saison marocaine à Paris éblouit par sa richesse  et sa diversité artistique
La saison marocaine à Paris, qui s'articule autour de deux expositions-événement à l'Institut du monde arabe (IMA) et au musée du Louvre, éblouit par sa richesse et sa diversité artistique, écrit le journal ''Le Monde'' daté de jeudi.
Pour le journal, cette saison ''qui fera date'', bouscule par ''la force esthétique de l'art contemporain'' à l'IMA, alors qu'au Louvre, ''c'est l'émotion qui domine devant le mobilier religieux médiéval et les manuscrits''.

''Maroc médiéval'', riche en objets et manuscrits exceptionnellement sortis des plus anciennes mosquées et madrasas du pays, ''témoigne de l'époque où le Royaume était l'épicentre d'un empire qui s’étendait de l'Espagne à  l'Afrique, de Cordoue à Gao, nourri du métissage des cultures, techniques, styles et matériaux'', note le quotidien.

De son côté, ''Le Maroc contemporain'' est porté par la puissance des quatre cents œuvres réunies et celle des messages délivrés par les quatre-vingts artistes marocains, pour la première fois réunis à l'étranger, et exprime la liberté d'expression dont ils jouissent, souligne Le Monde. 
''La diversité des modes d'expression - peinture, sculpture, installations vidéos, photos, architecture, design, danse, théâtre, musique, performances-, qui animent l'Institut sur sept niveaux, impressionne'', estime le journal,  relevant que les artistes marocains s'emparent de la tradition pour la réinventer.
 L'article met l'accent, à cet égard, sur l'œuvre ''Zahra Zoujaj'', une  coupole monumentale en ampoules LED créée par Younès Rahmoun, qui vit et travaille à Tétouan.  
Cette coupole lumineuse est l'écho contemporain du grand lustre de la mosquée Qaraouiyine, à Fès, première capitale du Royaume fondée vers 801, qui est exposé, lui, au Musée du Louvre, indique Le Monde.
Par ailleurs, le journal rend hommage à l'influence pionnière de Farid Belkahia, qui a su, dans les années 1950, rompre avec la manière orientaliste et folklorique pour porter l'art moderne au Maroc, sans couper le cordon de la tradition.
Un mur entier de l'IMA est couvert de tableaux de celui qui est considéré comme l’un des plus grands artistes marocains, rapporte le quotidien, notant que ces œuvres dialoguent avec les courbes en tension d'une calligraphie aux couleurs crues résolument moderne de Mohamed Melehi, l'autre pionnier de l'art pictural marocain, dont les œuvres couvrent le mur d'en face.   

MAP

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