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​Guerre de pantins dans les camps de Tindouf

Alger soucieux de mettre de nouveaux pions aux commandes


Ahmadou El-Katab
Samedi 9 Mai 2015

​Guerre de pantins dans les camps de Tindouf
La déliquescence du Polisario ne cesse de prendre de l’ampleur. Non seulement certains membres de sa direction sont désormais à couteaux tirés mais les manifestations au sein des camps de Tindouf prennent aussi une ampleur jamais égalée auparavant. 
La 11ème session ordinaire du Secrétariat national du mouvement séparatiste tenue mardi pour, soi-disant, faire le point sur les développements de la situation à la lumière de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, a été on ne peut plus houleuse. Contrairement aux termes du communiqué qui en a sanctionné les travaux, elle a permis de jauger de la docilité des uns et des autres devant les directives de l’Algérie. De fait, tout le monde savait que cette dernière était en train de manœuvrer pour placer de nouveaux pions aux commandes du Polisario qui ont l’heur d’être nés en Algérie ou d’en être originaires et donc de mettre aux placards ses anciennes ouailles nées dans nos provinces sahariennes et qu’elle a retournées contre leurs pays et exploitées à outrance avant de vouloir les jeter dans les oubliettes de l’histoire. 
Alors que Mohamed Abdelaziz qui est aux commandes de la machinerie séparatiste depuis le 30 août 1976 ne voyait aucun inconvénient à accompagner la mise en application de la stratégie de ses séides, le soi-disant premier ministre de la pseudo-Rasd depuis le 29 octobre 2003, à savoir Abdelkader Taleb Oumar, ne le voyait pas d’un bon œil.  Nés tous deux en territoire marocain,  partageant les mêmes intérêts et faisant commerce des souffrances de leurs concitoyens, ils se sont trouvés en désaccord total. Ce qui a obligé le premier à faire appel à ses supporters pour donner de la voix au sein des camps de Tindouf et le second à ordonner à ses milices de tirer sur tout ce qui bougerait. 
 La situation a donc empiré à tel point qu’elle est devenue inextricable. D’un côté, il y a ceux qui réclament le plus simple de leurs droits, à savoir celui de recouvrer leur liberté de mouvement et d’opinion et de retourner vivre au sein de la mère patrie et qui manifestent leur ras-le-bol et leur rejet de tout diktat algéro-polisarien et de l’autre, il y a les séparatistes originaires de nos provinces sahariennes qui manifestent contre la volonté d’Alger de mettre aux commandes ses propres Sahraouis. Face aux deux, les milices inféodées à Mohamed Abdelaziz font parler les armes pour faire taire tout le monde.
EIles ne cessent d’ailleurs de le faire depuis le début de l’année en matant, dans le sang, les différents soulèvements qui ont récemment égrené le cours des évènements. A telle enseigne qu’elles ne ménagent plus personne, à l’instar du traitement fort brutal qu’elles ont réservé à des enfants le 28 février dernier lors d’une manifestation organisée par la tribu Lebihat.
Protestant contre Mohamed Abdelaziz qui a refusé de punir des éléments du Polisario, responsables de persécutions et d’exactions commises contre de jeunes dissidents sahraouis, ces enfants en ont subi le même sort.
Les accrochages auraient pu dégénérer davantage, n’eût été l’intervention des personnes âgées de la tribu qui se sont interposées entre les deux camps.
Le 3 avril dernier, alors que le chef du Polisario s’était rendu dans le camp dit «Smara» pour présider l’ouverture du «7ème Congrès de l’Union de la femme sahraouie» en présence d’activistes algériens et espagnols, il a été violemment pris à partie par de jeunes Sahraouis déchaînés contre la direction du Polisario.
Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants n’ont dû leur salut qu’aux milices armées présentes sur les lieux et qui ont éloigné les jeunes mécontents et rétabli l’ordre sur le lieu de la rencontre.
Depuis lors, il a limité au strict minimum ses sorties en public, confiant à ses proches collaborateurs la mission de présider les cérémonies dites officielles. 


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1.Posté par Abdelkader souissi le 09/05/2015 06:32
On ne change pas une équipe qui perd !
La fortune qu’ont accumulée certains dirigeants du Polisario et à leur tête leur chef, Mohamed Abdelaziz et son épouse, Khadija Hamdi, une Sahraouie algérienne, fille d’un élu et ancien maire de Tindouf, suscitent nombre de points d’interrogation quand à ses origines.
Mahjoub Salek, le coordonnateur du mouvement dissident sahraoui «Khat Ach-Chahid » (La voie du martyr) vient de soulever cette question, dans un entretien accordé à un quotidien marocain, à l’occasion de sa participation à la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’homme (FMDH) qui s’est tenue dernièrement à Marrakech.
«Je connais les chefs du Polisario, certains d’entre eux étaient mes camarades, et je sais qu’ils n’avaient rien » au moment où ils ont rejoint les camps de Tindouf au sud-ouest algérien. « A voir leurs fortunes aujourd’hui, il y a bien des questions que l’on est en droit de se poser », déclare Mahjoub Salek, ancien détenu qui a purgé près de six (1982-1988) dans les geôles du Polisario disséminées un peu partout dans le désert algérien.
Abordant les conditions désastreuses des séquestrés de Tindouf, l’opposant sahraoui a précisé que son grand souci est de trouver les moyens de  «mettre fin au drame de nos proches dans les camps de Tindouf et autres», ajoutant qu’il partage avec ses camarades à Khat Ach-Chahid, « la responsabilité du calvaire des milliers de Sahraouis que nous avons attirés vers les camps de Lahmada avec des slogans tapageurs ».
L’objectif de notre action maintenant, «est de permettre à ces populations de revenir dans leur pays (le Maroc) dans la dignité», soutient-il, affirmant que « le Polisario est un mouvement menaçant paralysie, car il n’a procédé à aucune lecture critique de son action depuis 40 ans ».
Au sein de la direction du Polisario, explique Mahjoub Salek, « il n’y a ni faucons ni colombes… Il y a l’indéboulonnable Mohamed Abdelaziz, le seul et unique décideur et chef que personne ne peut contredire, exceptés ses protecteurs algériens bien entendu».
Et le dissident sahraoui qui vit encore dans les camps de Tindouf et voyage à l’étranger avec un passeport espagnol, de rappeler que plusieurs ONG et organismes internationaux accusent la direction du Polisario de détournement des aides humanitaires qui ont longtemps et sont encore la principale source d’enrichissement de la plupart des pontes du Polisario.

2.Posté par karim le 09/05/2015 06:56
Seul nos confrères du parti de la rose algérien le FFS «seul parti de l opposition » en Algerie souhaitent un rapprochement avec le maroc et une ouverture des frontières entre les 2 pays et mettre fin a cette mascarade du pseudo polisario qui aurait fait perdre des milliards de dollars aux autorités algériennes.
La fortune cachée de Mohammed Abdelaziz, révélée par Forbes
Ahmed Bellasri - Lemag
Tindouf : Mais quand s'arrêtera la bassesse du Polisario ? La mascarade du pseudo Rasd arrive bientôt à terme et les vérités cachées des dirigeants du Polisario commencent à se dénuder pour offrir au monde le vrai visage des mercenaires.Mohammed Abdelaziz, le séparatiste qui a trouvé en ces camps de Sahraouis l'opportunité pour faire fortune et s'enrichir, ainsi que ses alliés algériens, aux dépens des sahraouis qui périssent dans la pauvreté, la misère, la torture et l'esclavage. 

Ainsi, Abdelaziz a pu, grâce aux aides détournées et aux différentes activités illicites qui commencent à se révéler, constituer une fortune que le magazine américain Forbes a détaillée, montrant que la misère affichée par le séparatiste n'est autre qu'un masque servant à s'enrichir davantage. 

Abdelaziz dispose, en effet, d'un complexe grandiose bati en béton armé dans les camps de Tindouf, en plus de plusieurs résidences de luxe en Espagne et dans d'autres pays européens. L'auteur de l'article, qui a déjà visité les camps de Tindouf, affirme qu'Abdelaziz est un dictateur qui succède à lui-même depuis 1976 dans des élections à candidat unique. 

L'auteur de l'article ajoute 
que toute opposition au sein des camps est prohibée et que toute voix contre est exposée à une vengeance inhumaine. Il assure qu'à part Abdelaziz et ses proches, les habitants des camps de Tindouf vivent dans des conditions misérables et n'accèdent même pas à l'eau potable, ce qui pousse les jeunes sahraouis à intégrer des bandes de narcotrafic ou à des groupes terroristes.

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