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Le communiqué de la FIFA se base sur le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui indique qu’ « il n’existe aucun cas répertorié d’Ebola au Maroc. En conséquence, les préparatifs se poursuivent comme prévu ».
Sauf que la FIFA tient à préciser qu’«elle se tient constamment prête à revoir sa position, conformément au guide technique de l'OMS. Si la situation venait à évoluer, la FIFA entrerait immédiatement en contact avec les clubs concernés ».
A propos des clubs, le Real Madrid (UEFA) et San Lorenzo (CONMEBOL) avaient manifesté leur appréhension sans aller jusqu’à parler de boycott du tournoi à cause de la propagation du virus Ebola. Le tirage au sort du tournoi étant déjà effectué, l’ensemble des protagonistes devant être de la partie s’apprêtent à honorer leur standing, sachant que pour le moment seuls les représentants de l’Afrique et de l’Asie ne sont pas encore connus.
Pour la Ligue des champions africaine, la finale retour devra opposer les Algériens de l’Entente de Sétif aux Congolais de Vita Sport, avec, sur le papier, un léger avantage pour Sétif qui avait forcé le nul, deux partout, en dehors de ses bases.
Quant à la finale retour de la Ligue des champions d’Asie, elle se jouera en cette fin de semaine à Riad entre les Saoudiens du Hilal et les Australiens de Western Sydney Wanderens, vainqueurs de la première manche sur la courte marque de 1 à 0.
Hormis ces clubs précités, le Mondial des clubs, disputé pour la deuxième fois sur le sol marocain après l’édition 2013 qui a vu le Raja atteindre la finale remportée par le Bayern Munich, verra l’engagement du Moghreb de Tétouan qui disputera le match barrage contre les Néo-Zélandais d’Auckland City (Océanie), en plus de la formation mexicaine de CD Cruz Azul (CONCACAF). A rappeler que l’édition 2014 du Mondial FIFA des clubs aura pour cadre le Grand stade de Marrakech et le complexe Moulay Abdellah à Rabat, retapé à neuf et remplissant désormais les normes internationales.
Si pour le Mondial des clubs, les choses vont dans le sens de sa tenue «comme prévu», pour la Coupe d’Afrique des nations, rien n’est encore décidé même si jusqu’à présent le Maroc reste l’hôte officiel de la 30ème édition. D’ailleurs, comme si de rien n’était, une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) se trouve depuis lundi à Rabat en vue d’examiner avec le Comité d’organisation locale (COL) les aspects marketing du tournoi.
Alors que la délégation de la CAF se trouve au Royaume, une autre marocaine, au plus haut niveau, devait s’entretenir hier à Yaoundé avec le président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou. Conduite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, et comprenant le président de la FRMF, Fouzi Lakjaâ, et le directeur du service d’épidémiologie au ministère de la Santé, la délégation marocaine devait expliquer au patron de la CAF les raisons qui ont conduit le Maroc à demander le report du tournoi continental à une date ultérieure. Décision qui a été prise au début du mois par le ministère de la Santé en vue « d'éviter les rassemblements où prennent part des pays touchés par le virus Ebola, et ce pour prévenir la propagation de ce virus».
Cette décision avait pris de court la CAF qui s’est aussitôt obstinée à vouloir maintenir le tournoi à ses dates préétablies (janvier-février 2015), parlant même d’un plan B au cas où le Maroc camperait sur ses positions. Néanmoins, aucun pays n’a volé au secours de la CAF en prenant le risque d’organiser la CAN, à commencer par l’Afrique du Sud, le Soudan, l’Algérie ou encore l’Egypte.
En attendant, «aucune décision définitive» n’a été prise comme l’avait souligné Mohamed Ouzzine et le sort de la CAN 2015 ne devrait être connu qu’à l’issue des travaux de la réunion du comité exécutif de la CAF prévu le 2 novembre prochain à Alger.
Belamaâlem hors liste
Décidément, l’heure du divorce a sonné pour Ismaïl Belmaâlem et le Raja de Casablanca. Le joueur a été prié de quitter la concentration du club à Agadir et de rejoindre Casablanca.
Si le côté apparent de l’iceberg fait état de la volonté de Belmaalem de quitter la concentration puisqu’il ne supporte plus la pression, on laisse entendre que c’est fini pour lui après avoir été vivement critiqué pour ses dernières prestations, surtout contre l’AS FAR en Coupe du Trône et le HUSA en championnat. Deux matches où le Raja avait été séchement battu.
Belamaâlem devrait changer de cieux et trouver un club preneur lors du mercato hivernal, sinon le Raja devrait procéder à la résiliation de son contrat.