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Il confisque ainsi le droit des Marocains à crier haut et fort leur grogne. Jamais un chef du gouvernement n’est allé aussi loin. Parfois même on se taisait pour de bon, mais l’on n’avait jamais cédé au niveau des principes et de la symbolique. La dernière rencontre entre Benkirane et le chef de gouvernement espagnol Mariano Rajoy aura, selon des sources médiatiques, été «historique». Benkirane y aura officiellement et publiquement concédé le droit marocain sur ses présides occupés. Un énième scandale diplomatique du chef de file des frères musulmans marocains. Glissement sémantique ou simple manque d’expérience ?
En tout cas, plusieurs partis politiques catalans et basques appellent publiquement l’Etat espagnol à décoloniser les deux villes marocaines de Sebta et Mellilia. Benkirane rate, une fois encore, une bonne occasion de se taire.