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Avant, pendant et après chaque match, le souhait des organisateurs et du vrai public est de vivre une fin de rencontre sans problème. A tel point que lorsque les choses se passent bien, on a du mal à croire nos yeux.
Lors de la deuxième journée disputée le week-end dernier, le public khouribgui n’est pas allé de main morte pour exprimer son mécontentement suite à la prestation de son équipe face au WAC. Entre jet de pierres, de canettes, entre autres, on n’avait que l’embarras du choix.
Un peu plus tôt, le retour des supporters tangérois de la ville d’Al Hoceima n’est pas passé sans incidents et il y avait même le risque d’enregistrer des pertes humaines.
Il y a quelques jours, pour le compte d’un match de la Coupe du Trône, quelques supporters prétendant être wydadis ont saccagé la gare ferroviaire de Salé après la défaite de leur équipe.
Comment peut-on expliquer ce qui se passe chez nous?
Comment les joueurs peuvent-ils donner le meilleur d’eux-mêmes avec des énergumènes pareils dans les gradins ?
Et qu’en est-il des riverains des stades, entre autres, ceux du Complexe sportif Mohammed V à Casablanca, qui souffrent chaque fois qu’il y a un match?
Normalement, une rencontre de football devrait être une fête et une occasion pour permettre aux vrais spectateurs de passer un bon moment. A ce niveau, une question s’impose : qui est responsable de la violence dans nos stades ? Dans l’attente d’une réponse convaincante, il incombe aux forces de l’ordre d’intervenir pour dissuader les fauteurs de trouble, aux responsables de stades d’améliorer les conditions d’accueil et aux joueurs et arbitres de se bien comporter et donner le bon exemple.
Aujourd’hui plus que jamais, le public est tenu de changer ses mauvaises habitudes.