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Une quarantaine d'interpellations lors d'une manifestation anti-Bouteflika


AFP
Vendredi 7 Mars 2014

Une quarantaine d'interpellations lors d'une manifestation anti-Bouteflika
Une quarantaine de personnes, dont des journalistes, ont été interpellées jeudi de manière musclée par les forces de l'ordre lors d'une manifestation contre un 4ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika devant la faculté d'Alger.
 Depuis que les autorités ont annoncé le 22 février la candidature de M. Bouteflika, 77 ans et 15 ans de pouvoir, à la présidentielle du 17 avril, les manifestations se sont multipliées dans le pays. 
 "Vive l'Algérie", "Algérie libre et démocratique", scandaient les manifestants, surtout des jeunes, devant la faculté, en plein centre-ville, selon un journaliste de l'AFP. 
 "Il faut que celui qui occupe el Mouradia (le palais de la présidence) entende notre voix. Nous ne cèderons jamais", a crié l'un d'eux.
 "52 ans, Barakat" (ca suffit)", criait aussi une femme d'une cinquantaine d'années, en référence aux 52 ans d'indépendance du pays géré depuis par des hommes politiques de la même génération.
 Le journaliste de l'AFP a vu une quarantaine de protestataires interpellés avec force par des policiers en civil, dont Amina Bouraoui, médecin gynécologue et une des fondatrice de Barakat, un mouvement opposé à un quatrième mandat de M. Bouteflika, ainsi que Hassan Farhati, un militant de l'ONG SOS Disparus, en référence aux milliers de disparus de la guerre civile des années 90. 
Des journalistes ont également été arrêtés, comme Mehdi Biskri, du journal francophone El-Watan.
 Même dans les fourgons, les manifestants arrêtés continuaient à crier leur refus du système en tambourinant contre les parois des véhicules.
Etait également présent parmi les manifestants Djilali Soufiane, président du parti libéral Jil Jadid qui a renoncé la semaine dernière à se présenter à la présidentielle après l'annonce de la candidature de M. Bouteflika.
 Il a exprimé son "écoeurement" à un journaliste de l'AFP: "Nous en avons marre de cet homme à demi-mort et des voyous qui l'entourent. Il faut que l'équation politique change".  La tactique des manifestants était de s'éparpiller tout au long de la principale artère de la capitale Didouche Mourad pour ne pas se laisser encercler par les forces de l'ordre, ce qui rendait difficile toute évaluation du nombre de manifestants. Le tronçon vu de loin était noir de monde dont au moins 300 policiers.
 La semaine dernière, une manifestation au même endroit à Alger avait été violemment maîtrisée.
 


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