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La Suède n’a
programmé
aucune réunion
sur le Sahara
en janvier
Sur les traces de l’Espagne et de la Russie, la Suède n’a programmé aucune session du Conseil de sécurité pour débattre de la question du Sahara marocain. C’est une bonne nouvelle pour le Maroc, même s'il convient d'attendre l’échéance d’avril pour s’assurer de la modération de la position de Stockholm concernant cette question. La Suède entame un mandat de deux ans au Conseil de sécurité en assumant les fonctions de la présidence tournante de l'instance onusienne. Le dossier du Sahara marocain n’est même pas mentionné dans le programme concocté par Stockholm, en collaboration avec les Nations unies.
La diplomatie suédoise a d’autres priorités, notamment la Syrie et l’Irak. Sans oublier d’autres sujets tels que la guerre civile au Soudan du Sud, la paix et la défense des droits des femmes qui sont également au centre des préoccupations de la Suède.
L’absence du dossier du Sahara est une mauvaise surprise pour les partisans du Polisario. La Suède marche ainsi sur les traces de l’Espagne en décembre et de la Russie en novembre. Ces deux pays n’avaient, en effet, programmé aucune réunion sur la question du Sahara marocain.
Toutefois, la position de Stockholm pourrait évoluer durant les mois à venir, notamment en avril prochain, date consacrée à l’examen de la prorogation du mandat de la Minurso pour une année supplémentaire. Sur ce point, la Suède a toujours défendu un élargissement de la mission onusienne à la surveillance des droits de l’Homme. L’année dernière, la diplomatie suédoise avait appuyé, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, une requête formulée dans ce sens par le Polisario et quelques ONG.
A rappeler que la coalition gouvernementale de gauche dirigée par Stefan Löfven, au pouvoir depuis les législatives de septembre 2014, fait face à une pression de la part des députés pro-Polisario au sein de sa propre majorité ( sociaux-démocrates du Premier ministre, Verts et anciens communistes du Parti de gauche). En octobre dernier, ils avaient introduit des motions incitant l’Exécutif à soutenir les thèses du Polisario au sein du Conseil de sécurité.