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Le spectacle original proposé par Homayoun peut être résumé en deux mots: virtuosité débridée. Des phrases poétiques persanes qui se sont déroulées devant une assistance raffinée ont fait rappeler, grâce à l’inaltérable précipité de Shajarian, la persistance des traditions musicales de ce pays de l’Asie Centrale.
Sa vivacité dans la conduite vocale a trouvé, tout au long du concert, un répondant en la personne de Sohrab Pournazeri, le joueur de “kamânche”, accompagnateur incontournable des chanteurs perses. Ce tandem a offert une performance qui n’a laissé personne indifférent de par sa nervosité.
Dans ce dialogue artistique, Shajarian, les frères Sohrab et Tahmours Pournazeri, et Hossein Rezainia ont créé, par ses attaques de cordes, des ruptures de ton incessantes, variant les notes et les mélodies pour en révéler la sève la plus rude. Cette façon typique de gratter les cordes avec les doigts, a confirmé, si besoin est, que cette technique n’est pas à la portée de tout le monde. Pournazeri, avec son tambour, a franchi une autre frontière dans son angoisse musicale. L’espace qui lui a été accordé, entre les poèmes chantés par Shajarian, lui a permis de mettre en avant tout son talent: secousses corporelles donnant la sensation d’un artiste au bord de la transe. Un parfum d’Asie Centrale a plané alors sur la mythique nécropole de Chellah