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A ce propos, un incendie a éclaté le dimanche 30 juillet à la palmeraie de la commune Oued Nâam à Boudenib, province d’Errachidia. Il n’a pu être maîtrisé qu’après cinq heures de gros efforts de la part des éléments de la Protection civile, de la Gendarmerie Royale locale et des Forces auxiliaires qui ont été appuyés par la population locale. Cette solidarité a fait que leur intervention a pu quelque peu limiter les dégâts. Le feu s’est ainsi propagé et a embrasé une grande partie de la zone, aidé en cela par le manque de matériel pour combattre le sinistre, l’inaccessibilité du site aux engins de sauvetage, le nombre réduit des éléments d’intervention et l’arrivée tardive des renforts de la ville d’Errachidia. Les intervenants ont pu circonscrire les flammes et préserver une large partie des cultures vivrières et les habitats proches.
Certains témoignages ont affirmé que l’incendie s’est déclenché vers 11 heures dans la localité de Tizi-Wato à la Zaouia de Ksar Boudenib, sans que l’on ne sache les causes de cette catastrophe qui, heureusement, n’a pas fait de victime si ce n’est des conséquences fâcheuses sur les cultures et des dommages collatéraux.
Des dizaines de palmiers, d’oliviers ainsi que d’autres cultures vivrières ont été ravagés par les flammes, d’où d’importants dégâts. Si l’on ajoute à cela que l’incendie s’est déclaré avec la saison de la récolte, on comprend le désarroi de la population locale. La détérioration des palmiers dont certains centenaires est, de surcroît, une grande perte pour cette région connue justement pour la beauté de ses oasis.
Toutefois, les palmeraies souffrent bien d’autres problèmes : sécheresse, maladies, dégradation des sols et urbanisation. Ce sont là quelques-uns des phénomènes qui nuisent à ces îlots de verdure.
Pour protéger la palmeraie de Boudnib contre des risques menaçants, il est impératif de prendre des mesures telles que la sensibilisation de la population locale, l’équipement de la zone en points d’incendie et l’approvisionnement en eau près des ksours, ainsi que l’ouverture des accès pour l’entrée des engins en cas d’urgence et cela vaut pour toutes les palmeraies. En effet, les oasis sont le reflet de notre histoire. Elles représentent aujourd'hui une importante richesse matérielle et immatérielle, mais aussi agro-environnementale. Il ne faut donc pas laisser se perpétrer des accidents de cet ordre.