-
Création du réseau international des mécanismes nationaux des droits de l'Homme
-
Série d’entretiens d’Abdellatif Hammouchi avec ses homologues espagnols
-
"Les Conseils des préfectures et des provinces et les défis de la transition numérique" au centre d'une journée d’étude
-
Ouverture à Rabat de la 3ème édition du Forum annuel MD Sahara
-
Akhannouch n’apprécie pas les vérités soutenues par le CSEE. Et il le fait savoir
Le secrétaire d'Etat a signé lundi soir un premier arrêté d'expulsion visant un homme marié et père de quatre enfants et ayant la double nationalité néerlandaise et marocaine.
Selon l'hebdomadaire « Le Vif-L'Express », il s'agit de Shayh Alami, «qui s'est fait connaître à Verviers par ses prêches incendiaires», où il officiait dans une mosquée somalienne. Certains jeunes auraient rejoint des groupes jihadistes en Syrie, influencés par ses prêches, selon le magazine.
« Il était très actif dans les milieux islamistes extrémistes à et autour de Verviers (est), où un attentat a été déjoué en janvier», a expliqué Théo Francken, cité mardi par le journal néerlandophone De Morgen. «Il empoisonne l'esprit de nos xjeunes et nous devons à tout prix lutter conter cela», a-t-il ajouté.
L'imam «adore» Mohamed Merah, qui a tué plusieurs personnes dont trois enfants juifs dans le sud-ouest de la France en 2012, et «en tout état de cause, il prêche la haine et glorifie la violence terroriste», a également indiqué M. Francken.
Il dispose à présent de 30 jours pour quitter le territoire belge, où il ne pourra pas remettre les pieds pendant 10 ans. Il peut également faire appel de la décision, dont les autorités néerlandaises ont été avisées.
Deux jihadistes présumés avaient été tués lors d'un assaut de la police à Verviers le 15 janvier destiné à déjouer des attentats «imminents», selon les autorités belges, une semaine après ceux de Paris.
Depuis lors, les prédicateurs font l'objet d'une surveillance renforcée en Belgique, où vivent quelque 400.000 musulmans. Le pays est l'un des plus touchés en Europe par le départ de combattants en Syrie.
L'Office des étrangers, qui dépend du ministère de l'Intérieur, examine quatre autres dossiers d'imams suspectés de prêcher un discours de haine en Belgique, a indiqué mardi devant la Chambre des députés M. Francken. Il s'agit de deux ressortissants marocains, d'un Algérien et d'un Afghan.
La France a expulsé une dizaine d'imams «prêcheurs de haine» depuis le début de l'année, selon le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.