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Le président du groupe PAM au sein de cette Chambre, Abdellatif Wahbi, a pris la parole pour présenter une pétition à la présidence visant à célébrer « le Jour du disparu », mais le président de la séance l’a refusée, et à ce moment-là, le député du groupe parlementaire de l’USFP, Mehdi Mezouari, est intervenu pour défendre l’idée de célébrer ce jour symbolique qui coïncide avec le 47eme anniversaire de la disparition de Mehdi Ben Barka. « J’ai proposé qu’une minute de silence soit observée à la mémoire de Ben Barka, et tous les groupes ont adhéré à cette proposition y compris le PJD », a souligné Mehdi Mezouari dans une déclaration à « Libé ».
Dans le même sens, le comité de suivi des recommandations de l’Instance équité et réconciliation (IER) composé de l’AMDH, OMDH et FMVJ a célébré, avant-hier à Rabat, le Jour national du disparu, en organisant un sit-in symbolique sous le thème « Pour toute la vérité et pour une application de la justice dans le dossier des disparus forcés au Maroc ».
Les participants à ce sit-in ont brandi une banderole portant les noms des disparus forcés durant les années de plomb et les portraits de certains d’entre eux.
La capitale française, et plus précisément le café « Lipp », a été également le théâtre, lundi dernier, d’une autre manifestation, à laquelle ont participé des centaines de personnes, et ce pour commémorer l’anniversaire de la disparition du leader de l’USFP Mehdi Ben Barka qui a été enlevé en plein jour le 29 octobre 1965. Et jusqu’à aujourd’hui, on ne connaît pas encore les commanditaires de ce crime, ni le lieu où la dépouille du martyr a été ensevelie, et ce en dépit de l’enquête menée par la justice française.
Les participants à cette manifestation organisée par l’Institut Mehdi Ben Barka, ont déployé une banderole verte sur laquelle était écrit en rouge : « Maroc : La vérité, toute la vérité sur les disparus. Non à l’impunité ».
Parmi les manifestants, trônait également, le portrait d’un autre disparu, en l’occurrence le militant des droits de l’Homme Rachid Manouzi dont le frère Houcine a été enlevé en 1972 en Tunisie.
A cette même occasion, la famille Manouzi a confirmé dans un communiqué de presse qu’elle continuera son combat pour « la vérité et la justice pour Houcine » et qu’elle projette d’organiser plusieurs actions. Il s’agit d’une conférence de presse à Rabat le vendredi 9 novembre 2012 pour « éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur l’évolution de la plainte déposée auprès de la Cour d’appel de Rabat », d’un séminaire le même jour à Rabat , axé sur le thème de « la disparition forcée», d’une exposition de photos à Casablanca le samedi 10 novembre 2012 relatant «la mémoire de la disparition forcée au Maroc », et d’une rencontre nationale le même jour (12 novembre) en guise de solidarité et de mobilisation pour exiger « vérité et justice pour Houcine » et rendre hommage aux parents Manouzi. Cette rencontre aura lieu au Théâtre Mohammed VI à Casablanca.