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« Des ressortissants étrangers subsahariens ont envahi et occupé illégalement des appartements appartenant à autrui au quartier Al Irfane, relevant du district Boukhalef à la ville de Tanger », a précisé la wilaya de Tanger dans un communiqué.
« Si les appartements ne sont pas évacués dans les 24 heures, les autorités seront dans l’obligation d’intervenir pour évacuer les occupants afin de remettre lesdits appartements à leurs propriétaires conformément à la législation en vigueur », a indiqué le communiqué qui ajoute que «le respect de la propriété privée est garanti par la loi, que les autorités publiques sont dans l’obligation de faire respecter sous la supervision du parquet compétent ». Par ailleurs, le communiqué du ministère de l’Intérieur reste équivoque puisqu’il parle seulement de Subsahariens sans pour autant préciser s’il s’agit de migrants réguliers ou non.
Cette sommation intervient après les affrontements qui ont eu lieu au début de la semaine dernière lorsque des propriétaires marocains ont tenté d’évacuer les squatteurs en question.
Lors de ces affrontements qui se sont déclenchés la nuit du lundi 22 juin courant, les deux parties ont échangé des jets de pierre ce qui a causé des dommages aux véhicules qui se trouvaient aux alentours. C’est l’intervention de la police qui avait mis fin à ces affrontements et apaisé momentanément la tension.
Quelques jours après, les habitants de ce quartier ont organisé une manifestation pour appeler les autorités à intervenir afin de mettre fin « aux agissements illégaux des Subsahariens irréguliers qui squattent le quartier ».
Selon Mamadou Yaya Diallo, résident à Tanger et président de l’Association visa sans frontières, il faut concilier deux principes fondamentaux : le droit à la propriété privée et le droit des migrants. Il a reconnu que la situation est délicate, ajoutant dans une déclaration à Libé que le fait de squatter des propriétés privées est condamnable, mais en contrepartie, il faut que les autorités locales trouvent des solutions aux migrants surtout ceux qui veulent s’installer au Maroc en leur procurant des logements sociaux.
A noter que ce quartier tangérois a été le théâtre, l’année dernière, d’affrontements entre des Subsahariens et de jeunes Marocains qui se sont soldés par la mort d’un Sénégalais dans des conditions tragiques, et la blessure d’un citoyen camerounais à l’arme blanche.