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Les protestataires ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Prisonniers de la guerre de l’intégrité territoriale, nos grades ont été gelés alors que nous étions membres des Forces armées Royales».
A ce propos, Samir Abdellah, ex-officier des FAR, a affirmé dans une déclaration aux médias que les protestataires ne quémandent pas l’aumône, mais réclament leurs droits et demandent réparation
Il convient de rappeler que le rapport rendu public en 2003 par la Fondation France Libertés et intitulé «Mission internationale d’enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf (Algérie) », avait précisé que le Front Polisario détenait « 1.144 militaires marocains » et qu’il s’agissait respectivement de « 3 qui sont détenus depuis plus de 27 ans, 4 depuis plus de 26 ans, 3 depuis plus de 25 ans, 280 depuis plus de 24 ans, 224 depuis plus de 23 ans, 187 depuis plus de 22 ans, 2 depuis plus de 21 ans, 2 depuis plus de 20 ans, 6 depuis plus de 19 ans, 15 depuis plus de 18 ans, 7 depuis plus de 17 ans, 288 depuis plus de 16 ans, 61 depuis plus de 15 ans, 60 depuis plus de 14 ans, et 2 depuis plus de 12 ans. Les plus anciens détenus sont des officiers, car ils ont été peu nombreux à bénéficier des libérations partielles ».
Selon la même source, « pratiquement tous les prisonniers ont été torturés lors des interrogatoires qui ont suivi leur capture » et détenus dans « des conditions inhumaines qui ne s’expliquent pas par l’insuffisance des moyens matériels dont disposaient leurs geôliers et que «le Polisario a, depuis le début, rationalisé le traitement de ces prisonniers tendant à les réduire en une simple force de travail ».
Pour sa part, Abdellah Lamani, ancien pensionnaire de geôles édifiées en territoire algérien, a affirmé dans une déclaration à Libé que les civils emprisonnés par le Polisario, vont se constituer en association pour défendre leurs intérêts d’autant plus que nombre d’entre eux n’ont pas été indemnisés pour les longues années de souffrances passées dans ce qu’il a qualifié de pires prisons du monde.