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Selon des sources concordantes, la nouvelle tournée du diplomate américain qui a été annoncée par Susana Malacorra, chef de cabinet de Ban Ki-moon sans toutefois en indiquer la date, devrait le mener au Maroc, en Algérie, dans les camps de Tindouf et en Mauritanie.
Les mêmes sources indiquent que le médiateur onusien ambitionne d’apporter du nouveau lors de son passage à huis clos devant les membres du Conseil de sécurité, prévu début octobre. Si aucun progrès n’est enregistré, l’échec de la mission de M. Ross sera annoncé, ce qui risque de conduire à sa démission.
Par ailleurs, lors de sa visite à Tindouf, Susana Malacorra, le chef de cabinet de Ban Ki-moon, avait fait part d’une visite de ce dernier, dans la région, d’ici la fin de l’année, sans toutefois en préciser la date.
Par ailleurs, dans les camps de Tindouf, la grande majorité des enfants issus des couches démunies, sont actuellement forcés par la direction du Polisario, d’effectuer des stages de maniements des armes et participent même à des exercices militaires. C’est ce qui ressort d’un communiqué du Forum des autonomistes au Sahara et qui dénonce la préparation au métier de terroriste des enfants qui auraient dû être en colonies de vacances à l’instar de leurs camarades de la nomenklatura qui passent leurs vacances en Espagne chez des familles d’accueil minutieusement sélectionnées par les représentants du Front dans ce pays.
Cette opération d’embrigadement se déroule au vu et au su des associations des droits de l’Homme et des Nations unies, déplore la même source.
Par ailleurs, dans les camps de Tindouf, des informations font état de la séquestration de Najiba, une jeune Sahraouie de 23 ans, sur ordre du Polisario, suite à ce qu’elle pensait être une visite familiale entreprise en septembre 2013.
Depuis cette date, la jeune femme est détenue dans les camps de Lahmada. C’est pour dénoncer cette détention arbitraire que son père d’adoption, José Maria Contreras, un Espagnol résidant à Huelva en Espagne, a lancé, la semaine dernière sur les réseaux sociaux, une pétition largement relayée par les médias.
Le cas de cette jeune fille, rappelle-t-on, n’est pas le premier et ne sera, certainement pas, le dernier.
Les plus connus sont ceux de l’épouse et des cinq enfants séquestrés à Tindouf, alors que leur père, l’ancien chef de la Police militaire du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud est exilé en Mauritanie.
Le cas, le plus récent est celui d’une autre jeune Espagnole d’origine sahraouie. Mahjouba Mohamed Hamdidaf (23 ans) s’était rendue dans les mêmes circonstances que sa compatriote Najiba et avait été séquestrée pendant l’été 2014, avant d’être libérée en septembre, sous la pression des autorités espagnoles.
La pétition lancée par les parents adoptifs de cette dernière a été relayée par différents médias espagnols et a suscité une vague de solidarité en Espagne et dans les camps de Tindouf. Les dirigeants du Polisario qui agissent sous les ordres des généraux algériens, craignent que la relaxe de Najiba n’encourage des centaines d’autres jeunes Sahraouis à agir ainsi pour fuir l’enfer de Tindouf. Dans une interview téléphonique retranscrite par le journal La Vanguardia, la jeune fille séquestrée a lancé des cris de détresse: «Ils m’ont menti, confisqué mes documents de voyage (passeport algérien), ma carte de séjour … Je veux retrouver ma liberté, mais ils ont hypothéqué mon droit à cette liberté, ici, dans les camps de Tindouf où la température frôle les 50 degrés à l’ombre … J’étouffe sous la pression de la chaleur, sous le poids des regards qui me guettent ; la vie est ici un enfer ; les gens manquent de tout, je demande une intervention urgente, je veux retourner en Espagne».