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Dans une réponse à une question posée par le Groupe du rassemblement constitutionnel sur la convention du libre-échange lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Rkia Derham a souligné qu’il faut mettre en place de nouveaux mécanismes pour garantir le suivi de la mise en application de ces conventions et évaluer ses résultats de façon permanente, tout en poursuivant les efforts et la collaboration avec les pays concernés pour lever les barrières non-douanières et les entraves techniques devant les exportations des entreprises marocaines.
La ministre ittihadie a également souligné que la conclusion des conventions du libre-échange s’inscrit dans le cadre de l’ouverture du Royaume du Maroc depuis les années 80, laquelle est marquée par la politique de libéralisation dans le domaine du commerce extérieur, la diversification des partenaires et des marchés pour ses exportations, l’attraction des investissements étrangers directs ainsi que le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale.
Vu l’importance de l’évaluation de ces conventions, Rkia Derham a affirmé que le gouvernement a réalisé plusieurs études sur les conventions du libre-échange, tout en concluant que ces conventions, à elles-seules, ne sont pas suffisantes pour développer l’économie nationale et qu’il faut mettre en place une vision complète et cohérente pour promouvoir le commerce extérieur en adoptant des politiques sectorielles intégrées en vue de développer et diversifier l’offre des exportations et améliorer la valeur ajoutée des produits marocains.
La ministre a, par ailleurs, affirmé que les conventions du libre-échange ont permis d’améliorer le climat des affaires au Maroc et ont insufflé une nouvelle dynamique aux investissements étrangers qui ont connu une évolution qualitative au cours des dernières années.