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Renforcer le pouvoir d’achat des citoyens et améliorer la qualité de l’enseignement : Les priorités de l’USFP rappelées par le Groupe socialiste lors du débat sur le PLF


L.B
Vendredi 5 Mai 2017

La loi de Finances 2017 se doit d’accorder la priorité  aux secteurs sociaux et d’éviter de porter atteinte au pouvoir d’achat des Marocains. C’est ce qu’a déclaré le chef du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Imam Chakrane, lors de son intervention concernant la discussion de la loi de Finances 2017.  Mieux, le gouvernement devrait l’améliorer, a-t-il affirmé,  tout en  précisant que l’augmentation des taux d’impositionne devrait concerner que les produits de luxe et que l’Exécutif  devrait réviser également le système d’exemption d’impôt  qui a fait perdre  l’année dernière  au budget de l’Etat  près de 37 milliards de DH. Dans ce cadre, le chef du Groupe socialiste  a saisi cette occasion pour appeler à la bonne gouvernance  de ce système et à contrôler son impact sur l’ensemble de la société marocaine.
Par ailleurs, Imam Chakrane a demandé à ce que le gouvernement accorde un grand intérêt à l’enseignement et d’en faire l’une de ses priorités en lui consacrant un budget suffisant à même de le promouvoir et de rehausser sa qualité, tout en veillant au contrôle régulier dudit budget en vue de préserver  les deniers publics.        
 Le projet de loi de Finances (PLF) 2017 a suscité un débat houleux au sein de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, entre une majorité qui y voit une continuité des grandes réformes engagées par le Maroc et une opposition qui appelle à une refonte de ce projet de manière à assurer sa conformité avec la conjoncture actuelle.
Les groupes de la majorité ont ainsi souligné que le PLF 2017 s'inscrit en concordance avec les priorités du programme gouvernemental et dans le prolongement des grandes réformes engagées par le Royaume pour renforcer le développement, à travers notamment l'instauration de l'équilibre entre les différentes couches sociales, la réduction du taux de chômage et la promotion de l'économie. Pour eux, le PLF 2017, qui s'inscrit dans la continuité des efforts législatifs entrepris par le précédent gouvernement, a été élaboré sur la base des réalisations entreprises par le Royaume, notamment en ce qui concerne la libéralisation des finances publiques et la réforme économique.
 La majorité a ainsi estimé que le projet de loi de Finances 2017 constitue le prélude à la mise en œuvre effective du plan d'accélération industrielle, appelant à accélérer les discussions de ce projet en vue de préserver les acquis réalisés par le Maroc sur le plan macro-économique. Le PLF 2017 est de nature à réaliser la justice sociale et la distribution équitable des richesses, estiment les groupes de la majorité qui voient aussi en ce projet un soutien aux grands chantiers, relevant la nécessité de gérer les deniers publics de manière à assurer l'adéquation entre les investissements et les moyens de financement.
Pour leur part, les groupes de l'opposition ont pointé du doigt la conjoncture dans laquelle a été élaboré ce projet de loi de Finances ainsi que la formation d'un nouvel Exécutif avec des formations partisanes qui n'ont pas participé à son élaboration, appelant à revoir les prévisions de ce projet de manière à les rendre compatibles avec la conjoncture politique et économique actuelle, notamment le taux de croissance. Ils ont ainsi mis l'accent sur la nécessité de se focaliser sur les réformes, notamment la mise en œuvre de la régionalisation avancée, la création de postes d'emploi, l’absorption du chômage et l'amélioration de l'enseignement et des prestations de santé, outre la consécration de la gouvernance territoriale, l'encouragement de l'investissement, la lutte contre la corruption et la révision des salaires. Les groupes de l'opposition ont aussi estimé que le PLF 2017 n'alloue pas de fonds conséquents au secteur de la santé et n'envisage pas de mesures concrètes pour améliorer la situation de la classe moyenne.
 Pour ce qui est de la Caisse de compensation, ils ont appelé au retrait des subventions de certains produits, à destiner ces subventions directement aux personnes nécessiteuses et à la réforme des retraites et du système fiscal.


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