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"La parité homme/femme, entre les législations internationales et nationale" est le thème d'une conférence organisée récemment à Ouarzazate avec la participation d'élus locaux, de chercheurs, d'universitaires et d'acteurs de la société civile.
Organisée par l'Association Ennakhil (Marrakech), cette rencontre se voulait une occasion de débattre et d'échanger à propos des moyens à même d'assurer une bonne mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution concernant le principe de parité et ce, dans le but de renforcer la place de la femme dans la société sur les plans économique, politique ou social.
Les participants à cette conférence ont souligné ainsi que le principe de parité, consacré par la Constitution en 2011, constitue la base de nombreuses politiques visant la lutte contre toute forme de discrimination, mettant l'accent sur l'apparition d'une nouvelle culture à l'échelle internationale qui a réussi à imposer l'égalité des sexes en tant que l'un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Ils ont salué l'ensemble des avancées réalisées par le Royaume dans ce domaine, dont le Code de la famille, la réforme du Code de la nationalité, l'augmentation de la représentativité de la femme au Parlement ou l'article 19 de la Constitution qui stipule que "l'homme et la femme jouissent à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental".
Les conférenciers ont évoqué, en outre, le rôle que la société civile est appelée à assumer en matière de consécration du principe de la parité homme/femme, notamment à travers des actions de sensibilisation de l'opinion publique à cette question et de renforcement des capacités surtout des femmes dans ce domaine.
Ils ont plaidé pour le renforcement de la place des femmes dans les différentes instances élues, notamment sur le plan local, pour arriver à une réelle parité, soulignant le rôle important que la femme peut jouer en matière de promotion et de bonne mise en œuvre de la politique de proximité.
