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Production record attendue de betterave et de canne à sucre dans la région du Gharb

Samedi 4 Mai 2019

Production record attendue de betterave et de canne à sucre dans la région du Gharb
La campagne sucrière 2018-2019 dans la région du Gharb devrait atteindre une production prévisionnelle record de plus de 1,6 million de tonnes de betterave et de canne à sucre, a indiqué récemment le chef du service de la multiplication de la canne à sucre et des expérimentations à l'Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG), Mostafa Zehauf.
La production prévisionnelle pour la campagne en cours de la canne à sucre est de 530.000 tonnes et celle de la betterave à sucre est de 975.000 tonnes, a précisé M. Zehauf dans une déclaration à la MAP, à l'occasion du lancement de la campagne d’usinage de la betterave à sucre, qui a eu lieu dans la commune rurale de Sefsaf (province de Sidi Kacem).
La superficie consacrée aux cultures sucrières a atteint 25.000 hectares lors de cette campagne, répartie entre 10.000 hectares de canne à sucre et 15.000 hectares de betterave, dépassant ainsi la moyenne des 10 dernières années, qui était de 19.500 hectares, a-t-il noté, faisant savoir que le Gharb assurera environ 30% de la production nationale en sucre.
Ces bonnes performances de la campagne sucrière ont été rendues possibles grâce aux efforts entrepris par les agriculteurs, l’ORMVAG et les sucreries, ainsi qu’aux mesures incitatives et d’accompagnement prises par le département de l’agriculture et l’interprofession, a noté M. Zehauf.
Les cultures sucrières ont atteint un niveau de développement intéressant, dû notamment à la mécanisation des cultures, à l’introduction des nouvelles technologies de production, à l’amélioration variétale et au renforcement de la technicité des agriculteurs, a-t-il expliqué, ajoutant que la combinaison de tous ces facteurs contribue à l’amélioration des revenus bruts des producteurs de plus de 10% pour les deux cultures.
L’utilisation de semences très performantes, le traitement phytosanitaire, l’irrigation et les conditions climatiques favorables ont, également, concouru à la réalisation du programme de semis de la betterave à sucre et à l’amélioration de l’état végétatif des cultures sucrières, a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, il a souligné que pour la canne à sucre, les agriculteurs bénéficient d’une subvention de 6.000 DH accordée par l’Etat, pour réussir les nouvelles plantations et d’une prime de 3.000 DH répartie entre l’Etat et la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (FIMASUCRE) pour encourager les plantations précoces. Aussi, une prime de 2.000 DH (Etat et inter-profession) est allouée aux agriculteurs pour soutenir l’entretien précoce de la canne à sucre.
Concernant la mécanisation, l’Etat accorde son soutien en termes de subvention aux semoirs et aux récolteuses de canne et de betterave à sucre, des encouragements grâce auxquels la totalité des semis de la betterave à sucre est réalisée mécaniquement et en utilisant des semences monogermes, a-t-il fait observer, précisant que le taux de récolte mécanique de la canne à sucre et de la betterave à sucre est en progression, atteignant respectivement 50% et 30% des superficies récoltées.
La réussite de ces cultures sucrières étant tributaire de l’irrigation, l’Etat, en plus des aménagements réalisés, a initié le programme national de l’économie de l’eau d’irrigation à travers lequel il encourage les agriculteurs à adopter les techniques économes en eau d’irrigation (goutte-à-goutte), a-t-il soutenu, notant que les taux de subventions varient de 80 à 100% selon la superficie à équiper.
De même, le responsable a mis l’accent sur le soutien des actions de recherche et de développement au niveau de la région, faisant savoir que le Centre technique des cultures sucrières, qui a été créé en 1984, a pour mission de produire des boutures certifiées, de s’assurer de la sélection variétale et de soutenir des programmes de recherches, le but étant de résoudre les problèmes techniques qui s’imposent au niveau des intrants, du traitement phytosanitaire et du système d’irrigation. Selon des données fournies par l’ORMVAG à cette occasion, sur la base des résultats présentés au comité technique régional des cultures sucrières du Gharb, qui s’est réuni le 3 avril à Kénitra, le rendement moyen record, qui est de 65 tonnes par hectare pour la betterave à sucre et de 70 tonnes/hectare pour la canne à sucre, n’a pas été enregistré au niveau du périmètre durant les 15 dernières années. Il dépasse largement l’objectif tracé dans le cadre du contrat-programme pour la betterave à sucre, qui est de 55 tonnes/hectare.


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