-
Focus à Casablanca sur la place des enfants en difficulté dans les politiques régionales
-
Les défis et perspectives du numérique dans le domaine médical en débat à Rabat
-
Usages licites du cannabis. 2.905 autorisations délivrées jusqu’au 23 avril courant
-
Interpellation d'un individu pour atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données numériques
-
Un grand pas vers la protection collective
Les détails de cette sordide affaire remontent à plus de deux mois, quand on a appréhendé une fausse infirmière qui prétendait travailler au service de la maternité à l’hôpital provincial Hassan II de Khouribga. L’usurpatrice portait le tablier et demandait à une femme de la rejoindre à l’extérieur du service en compagnie de son bébé.
La pseudo-infirmière, selon les dires d’une employée dans le même hôpital, fréquentait le service de la maternité depuis trois jours sans que personne ne l’ait soupçonnée. Mais, son entrée en contact avec les femmes alitées, ses relations sans vergogne avec les femmes enceintes et le port du tablier ont attiré l’attention de l’équipe de permanence, ce qui a conduit le directeur de l’hôpital et l’équipe administrative à accourir au service de la maternité.
Après constatation du délit, le staff médical a fait appel au service de police qui a ouvert une enquête préliminaire, en auditionnant la mise en cause ainsi que des témoins (infirmières, stagiaires et éléments de la sécurité d’une entreprise privée sous-traitante).
La suspecte a été conduite ensuite au poste de police pour complément d’enquête sous la supervision du procureur du Roi. Selon nos sources, la soi-disant infirmière s’adonnait au commerce de bébés mis au monde par des mères célibataires en profitant de leur désarroi. Ces dernières, de peur des ‘’qu’on dira-t-on’’, abandonnent souvent leurs bébés juste après l’accouchement, ce dont profitait la prévenue.