-
Focus à Casablanca sur la place des enfants en difficulté dans les politiques régionales
-
Les défis et perspectives du numérique dans le domaine médical en débat à Rabat
-
Usages licites du cannabis. 2.905 autorisations délivrées jusqu’au 23 avril courant
-
Interpellation d'un individu pour atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données numériques
-
Un grand pas vers la protection collective
A l'instar des autres bureaux des préfectures et des provinces du Royaume, le bureau chargé des immigrés à Fès avait entamé depuis le 15 décembre denier la réception des demandes des étrangers conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI visant l’intégration de ces personnes en situation irrégulière. Les 397 demandes de régularisation déposées concernent 29 nationalités avec une majorité de Subsahariens, a déclaré à la MAP le chef du bureau chargé des immigrés à Fès, Taib Benmoumen.
Il a fait savoir que les Ivoiriens arrivent en tête avec 120 demandes de régularisation, suivis des Congolais (42), des Guinéens (41), des Sénégalais (40), des Tchadiens (1), des Angolais (1) et des Tanzaniens (1).
Des immigrés d’autres pays ont présenté des demandes de régulariser leur situation, notamment 19 Syriens, 6 Indonésiens et 7 Philippins, a-t-il relevé, assurant que cette opération se déroule dans de « bonnes conditions ».
Selon la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, cette deuxième phase capitalisera sur le succès et les acquis de l’opération précédente initiée en 2014 en reconduisant les mêmes critères d’éligibilité qui permettront de faciliter l'intégration des migrants dans le cadre d'une opération à portée humanitaire et respectueuse des droits de l’Homme.
Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative.
Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires.