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Selon Mohammed-Saïd Karrouk, professeur de climatologie à l’Université Hassan II, il s’agit d’une «vallée» humide et relativement froide en provenance de l’Atlantique. « Cette situation favorise la venue de la pluie notamment avec la température que connaît le pays actuellement», nous a-t-il précisé avant d’ajouter : « Ces perturbations parvenant du Nord-ouest sont rares».
L’expert marocain a indiqué que le temps pluvieux persistera sur la majeure partie Nord du Royaume de lundi à mardi prochains, tout en évoquant l’éventuel risque des inondations notamment dans les zones vulnérables. Cependant, il a tenu à minimiser ce risque. Sachant que le phénomène des inondations au Maroc a commencé à être ressenti d’une façon plus accrue ces deux dernières décennies, principalement en raison de l’occupation croissante des zones vulnérables d’une part et de l’aggravation des phénomènes extrêmes (sécheresse et crues) suite aux changements climatiques d’autre part, engendrant de forts orages localisés à l’origine de crues rapides et violentes, note un document du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. Ledit document cite, pour rappel, les évènements marquants de la vallée de l’Ourika en 1995, la région d’El Hajeb (1997), les villes de Mohammédia et de Settat (2002), les régions de Tan Tan, Nador, Al Hoceima et Khénifra (2003) et celles touchant les régions du Rif, l’Oriental et les régions d’Errachidia et El Haouz (2008).
S’agissant de la vague de froid qui touche le pays, il a expliqué que les prochaines précipitations pourront bien adoucir cette tendance en élevant légèrement la température.
Selon Abdellatif Hmads, agriculteur de Sabat Gzoula, les prochaines précipitations seront largement bénéfiques pour les agricultures notamment celles des régions de Chaouia, Saïs et El Gharb où ces pluies vont favoriser la germination des graines. Les régions de Doukkala Abda, Chiadma et Haha bénéficieront elles aussi de ces pluies même si les graines ont bien germé dans ces zones, a indiqué notre source.
Mais il n’y a pas que les grandes cultures qui en bénéficieront.
L’arboriculture fruitière, les fourrages d’été, les pâturages et l’alimentation de la nappe phréatique, en profiteront largement sans compter leur impact positif sur l’environnement en général, nous a fait savoir notre source.
Cependant, Abdellatif Hmads estime que ces précipitations auront un effet négatif sur le prix des légumes. « Il est probable qu’il y aura une flambée des prix des légumes notamment les pommes de terre car les pluies rendent les conditions de leur récolte très difficiles. Mais, tout rentrera dans l’ordre dès que ces pluies cesseront », a-t-il assuré.