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Pour le président de la FIFA, Joseph Blatter : Le programme de développement du football marocain est "ambitieux et réaliste"

Mercredi 2 Mai 2012

Pour le président de la FIFA, Joseph Blatter : Le programme de développement du football marocain est "ambitieux et réaliste"
Le président de la FIFA, le Suisse Joseph Blatter, a qualifié, lundi à Rabat, "d'ambitieux et réaliste" le programme établi par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour le développement de la discipline dans le Royaume.
La stratégie et le plan d'action adoptés pour la mise à niveau du football témoignent de la place qu'occupe le ballon rond au Maroc, "pays de sport qui a toujours joué un rôle de premier plan dans ce domaine", a affirmé M. Blatter, lors d'une conférence de presse conjointe avec les présidents de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, et de la FRMF, Ali Fassi Fihri.
M. Blatter a relevé l'importance du travail accompli en vue de la mise en adéquation des statuts et règlements avec les dispositions de la nouvelle loi sur l'éducation physique et le sport et les directives de la FIFA, aux côtés de l'adaptation du cadre juridique aux prérogatives du football moderne (lois sur la discipline, terrains, transferts, arbitrage, agents de joueurs...).
Saluant le niveau atteint par le championnat national professionnel, qui "aura un impact sur le niveau des clubs marocains sur le plan continental", il s'est également dit impressionné par les installations sportives qu'il a visitées dans le cadre de l'inauguration de projets +GOAL+, notamment le Centre national de football à la Maâmoura et l'Académie Mohammed VI qu'il a qualifiée de "projet pour l'avenir mettant les études au service du sport et vice versa".
Interrogé sur les chances de l'Afrique d'abriter une autre Coupe du Monde, après l'annulation du principe d'alternance entre les continents, M. Blatter a souligné que ce mode de désignation a été imposé "pour pallier les réticences quant à la capacité de l'Afrique d'organiser un tel événement".
"Nous avons fait confiance à l'Afrique et nous avons eu bien raison", a-t-il lancé, expliquant que la décision de désigner les pays organisateurs de deux éditions du Mondial à la fois (2018 et 2022) "peut-être bonne ou mauvaise", mais les pays aspirant à organiser le Mondial-2026 "doivent travailler dur et être fin prêts pour abriter cet événement".
M. Blatter, qui effectue une visite de deux jours dans le Royaume, a procédé, la veille, à l'inauguration de terrains synthétiques au Centre national de football, réalisés en partenariat avec la FIFA, dans le cadre du programme +GOAL+, et pris connaissance des travaux d'extension de cet établissement. Il a également visité l'Académie Mohammed VI de football. Le programme de la visite comprenait également des entretiens avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, et une réunion de travail avec les membres de la FRMF, axée sur les principales réalisations et les défis et projets du football national.

"Le phénomène de la violence transcende les stades de sport"

Joseph Blatter, a affirmé que "le phénomène de la violence dans les terrains n'est pas spécifique à un pays ou à une région donnés, mais transcende les stades de sport". "La violence n'est pas dans le sport et le football. La violence est dans la société qui était violente avant même que le football n'existe", a-t-il indiqué. Le patron du football mondial a signalé que les différents aspects liés à ce fléau, à l'ombre des actes de violences ayant émaillé récemment certains matches du championnat national de première division (Pro-Elite 1), ont été au menu de ses entretiens avec le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine et le président de la FRMF. "La violence dans les stades n'existe pas seulement au Maroc, mais dans plusieurs pays. Il y a des groupuscules qui prennent en otage le football. Ils ne sont même pas des fans de foot, ni de cette équipe ni de l'autre. Ce qui les intéresse c'est de faire du bruit", a-t-il indiqué, estimant que "c'est une question d'éducation et que cette jeunesse n'a pas su profiter de la liberté totale dont elle jouit".
"Nous devons lutter ensemble contre ce phénomène. Je ne veux pas que le football soit pris en otage par de mauvais éléments perturbateurs de notre société", a-t-il insisté, affirmant qu'"il existe des règles sécuritaires bien précises et rigoureuses à appliquer dans toutes les compétitions de ce sport à grande popularité à l'échelle planétaire".

MAP

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