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Pour le secrétaire général dudit syndicat, Larbi Lakhrim, le choix de Fès n’est pas fortuit, mais il a été décidé par le bureau national à l’unanimité pour témoigner de notre solidarité avec le personnel des collectivités de cette ville qui, depuis le mois de juin dernier, fait l’objet de multiples pressions, de décisions arbitraires et autres formes de provocations. C’est également un choix de cohérence qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique de notre centrale qui opte pour des réunions tournantes, a-t-il tenu à préciser. Le sit-in de protestation, souligne M.Lakhrim, a été décidé pour dénoncer les pratiques illégales du maire de la ville qui avait procédé, il y a quelques mois, à la suspension de deux fonctionnaires, à des mutations abusives inter-services, au non versement des indemnités des heures supplémentaires et des primes de produits salissants au profit de tous les syndiqués. Ce sera aussi l’occasion pour attirer l’attention du département de tutelle et des autorités compétentes sur les dépassements de conduite de certains responsables enregistrés dans nombre de villes, municipalités ou communes rurales, notamment Sidi Slimane, Chichaoua, Imintanout, Ait Hadi, entre autres.
A rappeler que plusieurs mesures avaient été prises en avril dernier pour améliorer la situation administrative, financière et sociale des fonctionnaires et agents des collectivités locales.
Ces mesures ont porté, entre autres, sur la suppression des échelles 1 à 4 et le reclassement des fonctionnaires de cette catégorie à l'échelle 5 à l'instar des fonctionnaires de l'Etat, le règlement de la situation des fonctionnaires titulaires de la licence ainsi que la révision du statut de certains fonctionnaires dont la situation ne leur permettait pas de bénéficier des perspectives de promotion.