En perdant devant le Bayern son match à domicile par 3 à 0, le Borussia a su garder fière allure et son public n’a pas été en reste. Une fois le coup de sifflet final donné, les joueurs de Dortmund et l’entraîneur Jurgen Klopp ont tenu à saluer les supporteurs, geste que ces derniers leur ont rendu en scandant des champs à la gloire du club et en brandissant les étendards frappés des logos du Borussia.
Un geste des plus remarquables, rappelant à tout le monde qu’en dépit de l’importance de l’enjeu, le football reste un sport de gentlemen où le fair-play doit être toujours de mise.
Qu’en est-il chez nous ? Que nenni. L’on a droit à ce contre exemple allemand. Un entraîneur qui rouspète, des joueurs qui vocifèrent et des supporteurs qui voient rouge pour que la casse prenne le dessus. Un spectacle de désolation qui affecte au plus haut point le championnat national qui peine à se faire une place de choix sur l’échiquier continental. Ça reste un concours qui s’ingénie à ne pas faire recette du fait que tous les intervenants s’appliquent à ce que le ratage soit le maître mot.
L’on aimerait tant un jour voir notre football dépasser ces tristes faits pour que les choses se passent autrement. Même si pour le moment, le football national est devenu un abonné assidu chez la FIFA, mais en matière de scandales : une AG de la FRMF nulle et non avenue, un Chakir qui se défend pour réduire sa peine, un Rbati qui met en doute les victoires de son ex-club, un Abourazzouk contrôlé positif et quelques années auparavant un Iajour qui part en Suisse sans le consentement de son club. Décidément, la FIFA ne connaît que trop bien les misères du football national.