-
Le gouvernement a dénaturé le dialogue social en le liant à des dossiers cruciaux portant par là atteinte aux intérêts de la classe ouvrière
-
Nasser Bourita réitère l’engagement du Maroc pour réussir les processus électoraux en Afrique
-
Les ambitions pour un partenariat franco-marocain d’avant-garde mises en avant à Paris
-
Le Maroc et l’Espagne déterminés à renforcer leur coopération dans le domaine de la recherche scientifique
-
Le commissaire aux Affaires politiques de l'UA salue les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques et transparents
« Le second round de négociations s’est terminé l’après-midi du 20 courant et le prochain se tiendra les 15 et 16 janvier à Rabat », selon un communiqué de presse de la Commissaire de Pêche à l’UE, Maria Damanaki, publié par l’agence espagnole « Europa Press » qui précise que la responsable européenne n’a pas donné d’autres informations sur le déroulement des négociations.
Et selon Javier Garat, secrétaire général de la Confédération espagnole de la pêche (Cespesca), les armateurs espagnols ont confirmé qu’il fallait une nouvelle réunion, parce qu’il reste plusieurs choses à négocier concernant les conditions techniques avant que la flotte puisse retourner pêcher, rapporte l’agence espagnole « EFE ». Et d’ajouter que les armateurs espèrent que les négociateurs parviendront à un nouvel accord en janvier ou février.
« Nous sommes confiants que ce round (tenu à Bruxelles les 19 et 20 décembre courant) et le prochain (qui se tiendra à Rabat) rapprocheront les positions et partant donneront l’autorisation à la flotte européenne de retourner le plus tôt possible, dans les meilleures conditions économiques et techniques », affirme Javier Garat.
Pour rappel, le Parlement européen avait rejeté le 14 décembre 2011 la prolongation pour un an de l’accord de pêche Maroc-UE, qui concernait 120 navires battant pavillon de 11 pays européens -dont une centaine pour la seule Espagne- qui pêchaient dans les eaux territoriales du Royaume.
Le Maroc avait riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux. Madrid avait, de son côté, demandé une “compensation” financière à l’UE et des centaines de pêcheurs avaient manifesté dans le Sud de l’Espagne contre ce blocage.
Les pêcheurs affectés reçoivent des compensations financières, mais les normes de l’Union européenne ne interdisent de proroger cet accord. Ce qui a poussé le ministre espagnol de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement, Miguel Arias Cañete, à demander à la responsable européenne de faire de son mieux pour que l’accord soit signé dans les brefs délais.