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L’ONG prétend que les Forces auxiliaires auraient mené une opération contre les Subsahariens qui résident dans ces grottes situées derrière l'hôtel Ibis. Une opération qui aurait été lancée à 10h30 pour ne prendre fin que vers 14h.
« Les arrestations sont devenues monnaie courante à Tanger et dans ses régions au cours des derniers jours », nous a précisé Hassan Ammari, spécialiste des questions migratoires avant de poursuivre : « Ces opérations épargnent jusqu’à aujourd’hui Nador et Oujda qui connaissent une forte concentration de migrants ». Même son de cloche de la part d’Omar Naji de l’AMDH-section Nador qui nous a indiqué qu’il n’y a pas eu jusqu’à présent d’opération ciblant tous les migrants. « Il y a eu des actions menées à l’improviste et c’est tout », nous a-t-il précisé.
Mais pourquoi les migrants de Tanger sont-ils brusquement devenus une cible pour les autorités marocaines ? « Il est difficile de répondre avec précision mais il faut inscrire ces opérations dans un contexte régional particulier marqué par des opérations de refoulement menées chez le voisin algérien et le dialogue entamé entre la Turquie et l’UE ». En effet, quelques jours seulement après l’incendie meurtrier qui a coûté la vie à 18 des migrants subsahariens, l’Algérie a procédé à des rapatriements forcés. Dans le camp de Bour El Haïcha, près de 322 Nigériens attendent d’être refoulés vers Tamanrasset.
Notre source estime que les trois milliards d’euros promis à la Turquie ont ouvert l’appétit des pays du Maghreb et ne manqueront pas d’induire des surenchères dont l’objectif de s’accaparer une part de la manne financière européenne. En fait, l’UE fournira bientôt 3 milliards d’euros d’aide financière à la Turquie pour s’occuper des 2,2 millions de réfugiés syriens hébergés sur son sol en fonction des projets d’aide aux migrants soumis par Ankara à Bruxelles. Au départ, les Turcs envisageaient un versement de 3 milliards chaque année. Surtout que la provenance des fonds n’est pas encore clairement établie puisque seule la Commission européenne a accepté, pour l’instant, de mettre 500 millions d’euros sur la table, a rapporté le journal Le Monde.