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Omar Ghali pris à la gorge par la justice espagnole

Le chef du Polisario renonce à se rendre en Catalogne pour ne pas avoir à déférer à la convocation de l’Audience nationale


Ahmadou El-Katab
Lundi 21 Novembre 2016

Jusqu’à la dernière minute, le chef du Polisario avait nourri l’espoir de ne pas être inquiété en Espagne, mais il a été dissuadé par la décision, mardi dernier de l’Audience nationale, reprise par la plupart des médias espagnols, y compris la RTVE (Radio et Télévision espagnole) et français, à l’image du Figaro qui titre : «Les déboires du chef du Polisario» un article où il est écrit : «Brahim Ghali, le secrétaire général du Front Polisario, est rattrapé par son passé. Le chef du mouvement pour l'indépendance du Sahara occidental est poursuivi pour «génocide et crimes de guerre» par la justice espagnole. José de la Mata, un magistrat de l'Audience nationale, la plus haute instance pénale d'Espagne, vient de l'inculper, avec d'autres responsables du Polisario et trois officiers algériens. Les faits remontent à plus de trente-cinq ans ». Cette décision de la justice espagnole et sa médiatisation sur le plan européen ont mis fin au projet de voyage de Ghali.
Réagissant à la décision du juge espagnol José de la Mata, le Polisario qui s’était contenté d’envoyer Khattry Addoh, le président de son prétendu parlement, a décidé de déposer une plainte contre l’ex-souverain espagnol, Juan Carlos, devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour « génocide de la population sahraouie » et pour avoir « empêché d’accorder l’autodétermination » au Sahara, révèle un média du Front qui cite des « sources bien placées » au sein de la direction du mouvement. Une équipe d’avocats européens aurait même été chargée de présenter le dossier devant la juridiction.
Privé d’assister à la 41ème édition de la conférence de la soi-disant Coordination européenne de soutien au Polisario, les 18 et 19 novembre en Catalogne, le chef du Polisario pourrait être interdit de voyage  dans l’ensemble des Etats affiliés à Interpol au cas où le juge de l’Audience nationale  chargé de l’enquête lancerait un mandat d’arrêt international contre lui. Ce qui le contraindrait à rester dans les camps de Tindouf en Algérie. Il ne pourrait même plus se rendre en Mauritanie dont le président l’a invité au Festival des anciennes villes, le plus important festival du pays prévu cette année à Ouadane, dans l’extrême nord-est du pays.  



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