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Avec l'assurance et la détermination d'un président libéré de la quête d'une réélection, le 44e président américain a mis l'accent sur la défense de la classe moyenne, des droits des homosexuels et sur la lutte contre le changement climatique, réaffirmant les grandes causes "libérales" du camp démocrate. Les tempes désormais grisonnantes à 51 ans et après quatre années de présidence, Barack Obama a prêté serment publiquement devant le Capitole à Washington. Formellement investi la veille en privé à la Maison blanche, le 20 janvier comme le veut la Constitution, il a répété les 35 mots du serment présidentiel devant le président de la Cour suprême, John Roberts, sous les yeux de son épouse Michelle et de ses deux filles. Ensuite, dans un discours de 18 minutes, devant une marée de bannières étoilées, quoique plus restreinte que la vague record de 1,8 million d'Américains qui avait envahi le National Mall il y a quatre ans pour écouter le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama a lancé un appel à l'unité et au dépassement des querelles partisanes qui ont pu miner son premier mandat. "Nous ne pouvons nous méprendre en instituant l'absolutisme comme principe, en substituant le spectacle à la politique, ou en faisant de l'échange d'injures un débat raisonnable", a-t-il dit en ciblant tacitement l'aile droite des conservateurs. "Nous devons agir, sachant que notre oeuvre sera imparfaite."
REUTERS
S'exprimant en des termes précis, plus qu'à l'ordinaire dans un discours d'investiture, il a promis des "choix douloureux" pour réduire le déficit fédéral tout en préservant les programmes d'aide sociale, évoquant la suppression des niches fiscales ou la réorganisation du gouvernement.